mardi 29 avril 2008

l'une et l'autre - textes du jour

Mardi 29 Avril 2008
Prier… uniquement. Comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que nous sommes poussière. La mort et l’amour, la même totalité. Marthe et Marie, la scène si connue, mystérieuse, car sans Marthe, la maison ne tourne pas et Jésus n’aurait rien à table et son linge, son lit ne seraient pas faits. Place de Marie, celle-là, dans l’évangile et dans « la légende dorée ». Comme pour le sacerdoce universel ou particulier (la vocation missionnaire et sacerdotale de Thérèse de Lisieux, explicitement dite), l’Eglise et ses commentateurs sont en fait embarrassés. Disons – pour moi ou selon moi – tout simplement que les deux sœurs sont mutuellement aimantes et qu’elles sont parfaitement naturelles et elles-mêmes devant Jésus qu’elles accueillent. C’est d’ailleurs Marthe qui accueille… et Marie, tranquillement, boit les paroles du Seigneur. Chacune fait et donne pleinement ce qu’elle peut et sait faire. Il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse. L’essentiel est là, notre regard n’est pas sur nous, sur nos contemporains de condition identique à la nôtre, mais sur Dieu aimant. Si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ. Qui lui-même nous envoie ce défenseur par execellence qu’est en nous l’Esprit-Saint. L’enseignement sur le péché est du même ordre que la mise en présence l’une de l’autre des comportements, devant Dieu, de Marthe et de Marie. Ce n’est pas tant le péché qui compte, ou ce que l’on prodigue de mouvement ou d’activité dans la vie qui nous est donnée, mais notre relation à Dieu, car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie. [1]


[1] - 1ère lettre de Jean I 5 à II 2 ; psaume CIII ; évangile selon saint Luc X 38 à 42

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