mardi 1 avril 2008

peurs ou crainte révérentielle - textes du jour

Mercredi 2 Avril 2008

Juste les oiseaux. Cantique-chant de mon enfance : l’oiseau sous la feuille et dont la voix se recueille, avant de dire au Seigneur un merci joyeux… Les insectes qu’avec ma fille, nous sauvons de la noyade dans nos arrosoirs ou les écuelles d’eau des chiens, émules que nous devons être de Diego, l’ami de Dora l’exploratrice, sauveur des animaux. En boucle sur les radios, les mesures de reproduction et longévité des manchots en fonction des élévations, pourtant infinitésimales de la température de l’Antarctique et autour de nos îles Kerguélen. La terre ne réagit qu’à sa manière, mais elle devient menaçante, c’est devenu l’un des sujets mondiaux, mais seulement par intermittence pour les politiques. La foule au contraire est précise et présente, aujourd’hui assoupie (la France), vigilante aux temps du Christ et des Apôtres… ramener les Apôtres, mais sans violence, parce qu’ils redoutaient que le peuple ne leur jette des pierres. Les peurs et la crainte. La crainte de Dieu. Nos peurs ou notre crainte ? L’une des multiples évasions miraculeuses des disciples depuis les prisons de l’époque. L’objurgation angélique… tenez-vous dans le Temple et là, annoncez au peuple toutes les paroles de vie. Pas de la morale ni du texte, un fait. Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique…. Les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Le crible de la lumière ? non, l’analogie de nos vies à celle de Dieu : celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu. Nos tropismes ? [1] mais devant ces textes, lointains, la simple disponibilité à la prsence qui se manifeste et pénètre, insinue. Nos vies à vouloir et à donner.

[1] - Actes V 17 à 26 ; psaume XXXIV ; évangile selon saint Jean III 16 à 21


Mardi 1er Avril 2008

Prier aux premiers chants des oiseaux, le bonheur vêcu malgré tout qui n’est ni découverte ni circonstances mais prise de conscience d’où nous sommes par grâce, la vie conjugale qui nous fait entendre tout et son contraire exactement comme l’Ecriture, tout y étant vérité parce que réalité. Toujours les débuts de l’Eglise, alors que liturgiquement nous vivons le temps d’après Pâques, entre la Résurrection et l’Ascension. L’Eglise nous faisant conclure par la cause de tout, la Pentecôte et l’effusion de l’Esprit saint, l’anti-Babel : la fécondité et la communion, fécondité de tout travail, communion en toute rencontre. Nous en sommes souvent si loin. La multitude de ceux qui avaient adhéré à la foi avait un seul cœur et une seule âme… c’est avec une grande force que les Apôtres… aucun d’entre eux n’était dans la misère… j’ai quasiment converti le ministre kazakh de la Justice, un des plus éminents juristes de l’époque et des systèmes soviétiques (l’ordre juridique soviétique a-t-il été examiné en dehors de sa sphère d’application géographique, évidemment pollué par le goulag et les mépris des droits de l’homme ?), tant il était sensible à la société que fut l’Eglise primitive (on devrait dire : originelle, car ce ne doit pas être considéré comme un archaïsme, mais comme un modèle) et aussi à l’abrogation de l’essclavage… les effets de Dieu, parfois si concrets et dont aujourd’hui nous nous employons tant à ce qu’ils soient pervertis et empêchés. Jésus, de son côté, prêche le plus insaisissable si l’on n’entre pas dans sa perspective, son monde en fait, pour une fois, il ne se met nullement à la portée de son interlocuteur… je t’ai dit qu’il vous faut renaître… il en est ainsi de tout homme qui est né du souffle de l’Esprit … la Genèse, le don que fait de l’Esprit Jésus ressuscité à sa première apparition aux Onze mais Thomas n’est pas là. En ce chemin spirituel que Nicodème a tant de mal à accomplir, la révélation aussi de la dialectique de la Résurrection est donnéee, les disciples dits d’Emmaüs ont un avantage, quoique l’itinéraire soit le même : ils ont à reconnaître Jésus dans ce qui leur est familier, l’Ecriture-même, puis le plus vêcu, la fraction du pain par celui qui, trois-quatre jours auparavant l’avait encore fait pour eux. Nicodème au contraire, mais c’est l’élite intellectuelle et religieuse du temps, est convié directement à l’énoncé de la réalité : renaissance, Esprit saint, Fils de l’homme, passion, mort et résurrection, ce qui mentalement est pour lui sans socle ni précédent. [1]

[1] - Actes IV 32 à 37 ; psaume XCIII ; évangile selon saint Jean III 7 à 15

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