vendredi 6 juin 2008

addiction et antidote - textes du jour

Vendredi 6 Juin 2008



Prier… autour des immeubles à deux étages de cette banlieue d’où l’on entend et voit décoller les avions d’Orly, les herbes hautes, de la verdure tout de même, l’heure des chiens, dont le mien, calme malgré la rumeur de l’aéroport et des autoroutes. Textes qui me semblent d’une densité parfaite, Paul en homme d’affection et de terrain, dit tout ce que l’on peut dire à un cadet tant aimé pour que sa vie soit belle et féconde. Mise en place des objectifs et des moyens [1]. Bilan de vie aussi pour l’apôtre, cérit-il de sa résidence surveillée à Rome ? Tu as suivi pas à pas mon enseignement, ma manière de vivre et mes projets, ma foi, ma patience, ma charité et ma persévérance, les persécutions et les souffrances, tout ce qu’il m’est arrivé… Paul a toujours fait état de ses qualités, explicitement énumérées, tandis que ses défauts, il les reconnaît mais n’en livre pas l’identification. Objectivité et prudence d’un pasteur qui s’est instrumenté lui-même par vovcation. Timothée placé poiur être biographe de Paul, quel portrait ne nous donnerai-il pas s’il prenait la plume, en intime, si intime connaissance de cause, son sujet, son père dans la foi, qui est l’essentiel – pour l’époque bien plus qu’ajourd’hui – sauf si, cerveau présumé du 11-septembre, on fait la figuration pour le procès de Guantanamo dont l’issue est certaine. De tout cela, le Seigneur m’a délivré. Croquis fulgurant des « mauvaises » gens : quant aux hommes mauvais et aux charlatans, ils iront toujours plus loin dans le mal, ils seront à la fois trompeurs et trompés. La première victime du pécheur, du malfaisant, c’est lui-même. Le péché, fondamentalement comme un manque à notre vocation de fils de Dieu, fait toujours en première victime, nous-mêmes, abîmés, et enfoncés dans notre addiction. Antidote : tu dois en rester à ce qu’on t’a enseigné. Vertu de la Parole transmise, des textes, de ce qui nous parvient, nous est donné, concrètement autant que mystérieusement puisque subjectivement rien ne vaut ni n’a d’efficacité que selon notre consentement, notre adhésion, mais celles-ci – elles-mêmes – nous sont données. Prise de conscience, tôt ou tard dans une vie, et qui témoigne en nous par ce dialog reçu de Dieu et animé par Lui, incessant en notre âme et selon notre vie, qui témoigne de la puissance-même du Rédempteur. Tu connais les textes sacrés, ils ont le pouvoir de communiquer la sagesse, celle qui conduit au salut par la foi que nous avons en Jésus-Christ. Tous les textes de l’Ecriture sont inspirés par Dieu. Nous ne sommes que le psalmiste qui, sans relâche, prie et loue, pleure et attend. Mon frère bénédictin, sur son lit d’hôpital, à bout d’une singulière vocation dont il aura tout vu et vêcu, sauf la réalisation, sans doute, pour les yeux des hommes… : je ne dévie pas de tes exigences… grande est la paix de qui aime ta loi, jamais il ne trébuche. Seigneur, j’attends toi, le salut. Et le divin maître nous fait partager une partie de rigolade… si je puis écrire et prier ainsi… quand il se paye la tête des scribes, s’en débarrasant soudain pour un moment…. D’où vient-il qu’il est également son fils ? Et la foule, qui était nombreuse, l’écoutait avec plaisir. Dieu mettait en boîte ceux qui, se réclamant de lui, vivent d’une domination mentale, et à l’époque confortable et rétribuée, sur des ouailles conditionnées.

[1] - 2ème lettre de Paul à Timothée III 10 à 17 ; psaume CXIX ; évangile selon saint Marc XII 35 à 37

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