jeudi 26 juin 2008

oeuvre de Dieu - textes (et saint) du jour

Jeudi 26 Juin 2008


Saint Josemaria Escrivá de Balaguer(1902-1975)

Josémaria Escriva de Balaguer est né à Barbastro (province de Huesca, Espagne) le 9 janvier 1902. Ses parents s'appelaient José et Dolores. Il eut cinq frères et sœurs : Carmen (1899-1957), Santiago (1919-1994) et trois sœurs plus jeunes que lui, qui moururent étant encore enfants. Le couple Escriva donna à ses enfants une profonde éducation chrétienne.
En 1915, l'entreprise commerciale de son père ferma ses portes, et il dût s'installer à Logroño, où il trouva un autre travail. Dans cette ville, Josémaria perçut pour la première fois que Dieu l'appelait : après avoir vu des traces de pieds nus dans la neige laissées par un religieux, il comprit que Dieu attendait quelque chose de lui, sans savoir quoi exactement. Il pensa alors qu'il pourrait mieux le découvrir en devenant prêtre ; il commença à s'y préparer tout d'abord à Logroño et plus tard au séminaire de Saragosse. Il poursuivit aussi des études de droit civil, comme auditeur libre.
Son père mourut en 1924, et il devint alors comme le chef de la famille. Le 28 mars 1925, il fût ordonné prêtre et il commença à exercer son ministère dans une paroisse rurale dans les environs de Saragosse. En 1927, il s'installa, avec la permission de son évêque, à Madrid, pour pouvoir achever un doctorat en droit. Là, le 2 octobre 1928, durant des exercices spirituels, il vit ce que Dieu lui demandait, rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, même au milieu du monde, en sanctifiant les réalités du monde, et, après avoir constaté qu'aucune institution de l'Eglise ayant ce but n'existait alors, il fonda l'Opus Dei. Dès lors, il commença à travailler à cette fondation, en même temps qu'il exerçait son ministère sacerdotal, spécialement dans les milieux déshérités, auprès des pauvres et des malades. En outre, il prolongea ses études à l'Université de Madrid et dispensa des cours pour subvenir aux besoins de sa famille.
En 1946, il fixa sa résidence à Rome. Il obtint le doctorat en Théologie à l'Université du Latran. Il fût nommé consulteur de deux congrégations vaticanes, membre honoraire de l'Académie Pontificale de Théologie et prélat d'honneur de Sa Sainteté. Depuis Rome, il voyagea à de nombreuses occasions dans différents pays d'Europe — et en 1970 au Mexique —, pour établir et consolider l'Opus Dei dans ces régions du monde. Animé de la même ambition, il entreprit, en 1974 et en 1975, deux grands voyages en Amérique centrale et du Sud, où il tint des réunions catéchétiques avec de très nombreuses personnes.
Saint Josémaria mourut à Rome le 26 juin 1975. Des milliers de personnes, dont plus d'un tiers de l'épiscopat mondial, sollicitèrent du Saint-Siège l'ouverture de son procès en béatification et en canonisation.
Après sa mort, des milliers de lettres furent adressées à Rome pour demander au pape l'ouverture de sa cause en béatification et en canonisation. Parmi elles, celles de 69 cardinaux et près de 1300 évêques (plus d'un tiers de l'épiscopat mondial). Plusieurs miracles ont été attribués à l'intercession du saint, incluant quelques guérisons, médicalement inexpliqués. Le miracle retenu pour la béatification de Mgr Escriva fut celui de la guérison, en 1976, d'un carmélite de la Charité, la sœur Concepción Boullón Rubio, qui, malade, était au bord de la mort.
Après un examen exhaustif de la vie et de l'œuvre de Mgr Escriva - un procès qui aura duré 10 ans - le pape Jean-Paul II le béatifia le 17 mai 1992 sur la Place Saint-Pierre. La béatification de Mgr Escriva, aux côtés de la bienheureuse Joséphine Bakhita, eut lieu devant une des plus grandes foules réunies sur cette place au cours du XXème siècle, soit quelques 300 000 personnes dont 34 cardinaux et 200 évêques. Dans son homélie, Jean-Paul II dit aux fidèles : « Avec une intuition surnaturelle, le bienheureux Josémaria a prêché inlassablement l'appel universel à la sainteté et à l'apostolat. Dans une société où le désir effréné de posséder transforme les biens matériels en idoles qui éloignent les hommes de Dieu, le nouveau bienheureux nous rappelle que ces réalités concrètes, créés par Dieu et par le génie de l'homme, si l'on s'en sert correctement pour la gloire du Créateur et au service de nos frères, peuvent être un chemin qui conduit les hommes à rencontrer le Christ. »
Saint Josémaria Escriva, fondateur de l'Opus Dei, a ouvert de nouveaux chemins de sainteté dans l'Église Catholique, rappelant que tous les hommes et femmes peuvent trouver la sainteté en accomplissant leur travail et toutes leurs tâches quotidiennes avec un esprit chrétien.
Jean-Paul II a canonisé Josémaria Escriva de Balaguer le 6 octobre 2002 sur la place Saint-Pierre.
Bureau d'information de l'Opus Dei sur Internet


Prier… un des saints les plus controversés de l’époque contemporaine, Jose Maria Escriva de BALAGUER, l’Opus Dei, le général FRANCO, et donc l’une des décisions donnant l’un des aspects les plus ambivalents de la personnalité de Jean Paul II le charismatique, à tous les sens du terme, et d’une Eglise présentant ces défauts-mêmes que l’on reprocherait aux intégrismes, surtout musulmans alors qu’on les trouve dans le christianisme d’aujourd’hui et de ces dernières décennies. Est-ce une querelle non approfondie partant d’images fausses, une évangélisation par noyautage social et politique ? mais il y eut en France tous les groupements socio-professionnels de l’Action catholique. Une franc-maçonnerie « chrétienne », les moyens des « enfants de lumière », et la Compagnie de Jésus, avec son ambition si habile et longtemps fructueuse, de contribuer à la formation d’élites, en consacrant effectifs, énergie et prestige à l’éducation de la jeunesse. Je me tiens hors de cette querelle et repose ces images et ces schémas, et ne prie que pour l’ensemble de nos sociétés qui cherchent leur gouvernance et leur évangile… [1]

Ne rien trier, ne rien rejeter, suivre ma propre vocation, aimer chacun selon l’amour que Dieu a pour chacun, nous respectant chacun, alors que suis-je pour décider mes propres évaluations ? Dieu, les païens ont envahi ton domaine… nous sommes la risée des voisins … délivre-nous, efface nos fautes, pour la cause de nom ! Le « temporel » fait peur, alors que nous ne sommes pas désincarnés. Combien de fois la Compagnie de Jésus menacé d’interdiction, du vivant d’Ignace, puis ensuite. Alors l’Opus Dei, dont le nom peut sonner comme mon cher A.M.D.G. ? et des gens admirables là et ici…me Nous sommes un tout, comme le montre cette histoire d’Israël. La ruine de Jérusdalem, la déporation : on ne laissa sur place que la population la plus pauvre. Sièges bayloniens, sièges romains et geste d’Israël en notre temps… Il ne suffit pas de me dire ‘Seigneur, Seigneur !’ pour entrer dans le Royaume des cieux, mais il faut faire la vbolonté de mon Père qui est dans les cieux.. … Je ne vous ai jamais connus. Suivent les paraboles des maisons construites sur le sable et sur le roc, qui ont peut-être inspiré l’histoire et le film des Trois petits cochons dont notre fille a plusieurs interprétations en DVD. Des raisonnnements tout humains sont donc avalisés. Jean Paul II, que j’ai aimé, et aime, mais j’ai tant aimé aussi le pape de mes vingt ans, Paul VI. Les foules étaient frappées part son enseignement, car il parlait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.

Prier pour ceux qui reçoivent autorité, rendre grâce pour ceux qui, dans ma vie, ont eu autorité – bienfaisante – et m’ont formé. Parmi eux, mes parents chéris, la bibliothèque de ma mère attestant ce dont elle-même se nourrissait ou ce à quoi elle réfélchissait, pour elle-même, et qu’elle m’infusa directement. Les existences humaines, apparemment les plus déclives ou « ratées », comme le parut tant de fois le destin d’Israël, de l’Eglise, de mon pays, de tous les pays en ce qu’ils sont œuvre collective des hommes sur eux-mêmes, témoignent de cette sollicitude et de cette providence divine. J’en suis sûr, malgré ma cécité. La prière est lucidité.


[1] - 2ème Rois XXIV 8 à 17 ; psaume LXXIX ; évangile selon saint Matthieu VII 21 à 29

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