mardi 24 juin 2008

selon quoi Dieu nous choisit - textes du jour



Mardi 23 Juin 2008

Prier … [1] la saint-Jean-Baptiste, mais aussi – pour beaucoup, maintenant, dont notre frère spirituel – le 27ème anniversaire des apparitions de la Vierge à Mezzugorgié : le premier jour, une forme sur la colline qui effraye les enfants, mais ils y reviennent le lendemain, la forme se précise et il y a un message. Du moins, c’est ce qu’il m’est dit. Texte d’Isaïe, connu et que chacun, surtout s’il est à la côte, s’approprie. Oui, j’ai du prix aux yeux du Seigneur … C’est trop peu que tu sois mon serviteur… d’une prostration à la lumière le miracle d’une résurrection et d’un accomplissement ? soit, mais je lis aujourd’hui, l’incise : c’est mon Dieu qui est ma force. Ainsi, notre « prix » aux yeux du Seigneur (il faudrait avoir le mot hébreu et sa traduction plus proche, ce n’est pas un chiffre sur étiquette certainement, mais une valeur absolue) tient à notre foi. La foi qui a manqué à Adam et ve, cherchant midi à quatorze heures au Paradis. La foi qui est réponse à Dieu, acquiescement à son amour, à son dessein, à ses vues sur nous et sur ceux que nous aimons et qui nous aiment, ses vues sur le monde et notre époque. Alors, oui, des prédestinations évoquées magnifiquement par Isaïe, le proto-Jean-Baptiste ou le Précurseur, nouvel Isäie, cet évangéliste de l’Ancien Testament, car nous sommes toujours quelqu’un qui a déjà été et qui reste en devenir, libre d’acquiescer et d’aimer. Chaque jour, cette proposition m’est faite que je sois dans une sensation de bonheur et d’accomplissement, faisant synthèse et bois de tout, ou dans des sentiments d’affliction et de découragement, les mains ne rencontrant plus rien ni personne que du vide, du gris, du silence, du refus, du dédain. Et moi, je me disais : je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. Réponse : non pas, tu es, mais : tu seras. Et tu seras parce que je t’aime, te veux et te prends. Je vais faire de toi la lumière des nations. Et nous sommes chacun lumière ou « trou noir » pour les autres. Parfois, souvent, les deux tour à tour, occasion de déception et occasion d’une joie, d’une reconnaissance dans laquelle l’autre s’est trouvé, puisque nous l’avons apprécié et avons sur le lui dire ou faire comprendre. Celui auquel vous pensez, ce n’est pas moi. Adam et Eve, au contraire, se demandent pourquoi ils ne sont pas les égaux de Dieu, leur Créateur… C’est un homme selon mon cœur, il accomplira toutes mes volontés. Les commandements de Dieu (et de l’Eglise) ne sont pas seulement la canne donnée aux aveugles que nous sommes, les petits ? moyens de rester au contact du Seigneur, ils sont tous simplement le critère du choix que Dieu fait de nous. Que sera donc cet enfant ? Seuls, ses contemporains proches, le amis et parents d’Elisabeth et de Zacharie, l’ignorent. Et Zacharie, enfin dans le jeu et docile, donc inspiré, transcrit le nom, donc le destin entier que Dieu – l’ange lui ont révélé.


[1] - Isaïe XLIX 1 à 6 ; psaume CXXXIX ; Actes des Apôtres XIII 22 à 26 ; évangile selon saint Luc I 57 à 80 passim

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