samedi 18 octobre 2008

la paix reviendra sur vous - textes du jour

Samedi 18 Octobre 2008

Prier… ceux qui se décommandent de mon envoi quotidien, rêver d’une communion sans signes, d’un partage dont je souhaiterais la réciprocité et dont j’aurais la certitude sans qu’humainement rien ne m’en soit jamais dit, tant d’amours sur terre, la terre des vivants sont de cette sorte, inaccomplis, inexprimés. La vie éternelle au contraire aboutit tout, ici-bas nous accumulons ce qui sera obtenu et magnifique : la glorification de tout ce à quoi, à Qui nous aspirons. Qui nous dépasse et cependant nous correspond. Nous répond, et d’avance répond aussi et surtout de nous. Anges gardiens que ces souhaits tranquilles et indicibles. Et il les envoya deux par deux… ce mot de Valéry, quand tu es seul tu es en mauvaise compagnie. Et pour le lire bien, celui de JL, d’expérience. Il faut toujours tout et son contraire, les deux (sans doute la patristique le lui-at-il donné, époque où l’on savait penser, à cœur et mains nus, nourri de lectures et de méditations, donc citant et comprenant, mais tout autant entreprenant ab initio), et son observation que l’Ecriture, précisément et elle d’abord dit tout et son contraire. Solitude du Christ et duo de ses disciples. Le règne de Dieu est tout proche de vous, c’est-à-dire le Christ vient à vous. L’amour lieu, la personne qui change et qui établit tout. Nous en faisons l’expérience humaine, à combien plus forte raison, Dieu… à la lettre, Paul apporte le Royaume. N’emportez ni argent, ni sac, ni sandales… En venant, rapporte-moi le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, apporte-moi aussi mes livres, surtout les parchemins. Paul et ses disciples, Paul et sa solitude, Luc… la première fois que j’ai présenté ma défense, personne ne m’a soutenu, tous m’ont abandonné. Les miens, les impossibilités de vivre une fratrie aimante, les aspérités sont plus fortes que les raisons. L’idée qu’on se fait d’autrui, l’idée qu’on se fait de Dieu. S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. [1]


[1] - Paul à Timothée IV 9 à 17 ; psaume CXLV ; évangile selon saint Luc X 1 à 9

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