dimanche 2 novembre 2008

communion - textes du jour

Dimanche 2 Novembre 2008


Prier… [1] les saints les plus proches de nous, quotidiennement, l’expérience de la communion, les interrogations sur le poids de la vie et de la mort, ce sont évidemment les nôtres qui nous ont précédé, qui nous précèdent et qui nous enseignent. Au jour du décès de ma mère, qui est aussi la sainte-Cécile dans les vieux calendriers, j’ai pu lire la description-anticipation du lieu qu’est l’éternité où lumière et ténèbre sont ensemble, où tout est source et pourtant plus aucune n’est nécessaire. Paul demande que plagiera Daniel-Rops en sorte que, comme souvent, la racine scupturaire est moins célèbre que le mot contemporain : je demande à la mort où est sa victoire ? Ce corps voué à la corruption doit revêtir l’immortalité. Mais la foi s’arrête trop vite au seuil de la morale et de la vie quotidienne : Où est-il le dard de la mort ? S’il a disparu dans l’éternité de chacun et de nous tous, il reste bien présent dans notre vie terrestre : le péché, c’est-à-dire notre liberté, notre distraction, nos pesanteurs… Les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons transformés. La foi dans le Christ, Lui-même et d’abord ressuscité, garantit cette issue. Les évangiles, l’Ecriture entière ne sont pas ces textes cherchés par notre époque depuis trois quarts de siècle en Egype ou au Tibet, ou cette analyse des expériences « vêcues » aux frontières de la conscience et de la mort clinique. Rien sur la mort, mais tout sur la vie et sur le sens de la mort : passage (JL…). Paul date l’événement décisif, l’entrée de l’humanité en partage de la divinité, il sera à l’heure du jugement que nous appelons faute de mieux le « dernier ». Qu’est-ce à dire sinon ce dialogue décisif où Dieu nous ramène au cours de notre propre vie, celui où nous Le rencontrons déjà : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu...? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ?' Réponse : autrui dans notre vie. Communion des saints, mais aussi et surtout communion dès maintenant avec tous. La foi nous ramène toujours à l’amour. L’espérance est donnée, amour et foi sont l’exercice de notre liberté.

[1] - Paul aux Corinthiens VII 15 puis 51 à 57 ; Dies irae ; évangile selon saint Matthieu XXV 31 à 46

Aucun commentaire: