lundi 3 novembre 2008

sa venue - textes du jour

Lundi 3 Novembre 2008

Prier…halte et non commencement. [1] Paradoxe, Jésus vivant depuis des mois ou déjà deux ou trois ans avec ses disciples leur parle de sa venue. C’est en termes d’attente et de veille que nous devons nous comporter avec lui quelle que soit la forme de sa présence. C’était vrai pour les Apôtres, qui furent surpris par la Passion (et la Résurrection) dont pourtant le Christ leur avait souvent donné la prophétie factuelle et scripturaire. La venue décisive, c’est la sienne, ce ne sont pas ces événements grands ou petits qui nous assaillent – m’assaillent, assaillent ma chère femme – ou qui strangulent en ce moment notre époque. En bonne partie, parce que nous n’avons pas su/voulu prévoir. Préparer… vivre, c’est nous réparer et accompagner tous ceux qui nous sont proches, occasionnellement ou quotidiennement dans leur propre préparation. Et dès maintenant, nous sommes non seulement responsables de nous-mêmes (de notre salut) mais d’autres, le serviteur chargé du soin d’autrui. Préparation du gymnase, évoqué par Paul, qui aime les comparaisons physiques et a la vision pratique (les dimensions de Dieu, de Son amour). Courez de manière à l’emporter. Et d’exemple, son propre rapport à son corps. Les précautions d’aujourd’hui pour quielque ascèse que ce soit, alors qu’en conscience, tranquillement, nous savons bien ce qui nous libère et ce qui nous asservit. – Prier parce que le chemin monte et que je n’en sais pas les incidents, que proche et lointain à la fois le bel horizon où déjà nous sommes tous, d’où le contraste avec notre vie quotidienne, si décalée relativement à notre foi, surtout à notre espérance, notre certitude. De bonheur, de lumière, de chaleur, d’amour que nous saurons donner et recevoir.


[1] - 1ère lettre de Paul aux Corinthiens IX 24 à 27 ; psaume LXXXIII ; Matthieu XXIV 42 à 47

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