mardi 16 décembre 2008

il y alla - textes du jour


Mardi 16 Décembre 2008

Prier…[1] les malédictions du prophète Sophonie sur Jérusalem, les pleurs de regret et de compassion que verse Jésus sur la ville de son supplice, homme pieux et affectif. Mais moi, je vais transformer les peuples et purifier leurs lèvres, pour qu’ils invoquent tous ensemble le nom du Seigneur et le servent d’un seul cœur. Bel argument de texte pour tous les adventistes et ceux qui prennent au pied de la lettre les Ecritures pour sonner le tocsin de la parousie, de la fin du monde et du sort qui menace l’humanité et la planète, celui de Sodome et de Gomorrhe. Je ne laisserai susbsiter de toi qu’un peuple petit et pauvre qui aura pour refuge le nom du Seigneur. Autre argument de texte pour se glorifier d’être de ce petit nombre qui a toutes les promesses. Peut-être cette fin du monde et cette conversion sous la menace, peut-être ce peuple élu et donc épuré sans cesse… je préfère regarder selon le nom du Seigneur. Un Seigneur qui est la référence du salut, qui évalue Jérusalem, qui reprend son destin en main, qui remet dans le droit chemin et restaure une physionomie, qui nous change. Qui nous unifie : j’extirperai de toi les orgueilleux et leur insolence, et tu ne reviendras plus te pavaner sur ma montagne sainte... Les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu… vous ne vous êtes pas repentis… Dans nos misères intimes, dans la contradiction de ma vie, dans mes inespérances, dans mes veilléités, Dieu crible. Jésus poursuit son dialogue avec les enquêteurs et leur attitude envers le Précurseur est, selon lui, la pierre de touche. Les événements dans nos vies auxquels peut s’accrocher notre retour à Dieu. Il commence par un début de lucidité sur nous-mêmes. J’y suis peu enclin. Ceux qui se mettent à croire, ayant entendu Jean Baptiste, plus disponibles que les croyants de tradition, de naissance, d’éducation, dont je suis. S’étant repenti, il y alla. Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : ‘’Oui, Seigneur !’’ et il n’y alla pas. … Le Seigneur rachètera ses serviteurs. Il est proche du cœur brisé, il sauve l’esprit abattu.



[1] - Sophonie III 1 à 13 passim ; psaume XXXIV ; évangile selon saint Matthieu XXI 28 à 32


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