mardi 9 décembre 2008

quand passe le souffle - textes du jour

Mardi 9 Décembre 2008


Prier…[1] la brebis perdue, un amour particulier, la sollicitude humaine vêcue par Dieu. Détails incohérents et lacunes apparentes de la parabole, son insistance sur un seul point, le sort de celui qui est dans la peine, et c’est le chagrin et l’angoisse du berger qui nous sont montrés non ceux de la brebis-même… la parole de notre Dieu demeure pour toujours… son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits. C’est cette parole-là qui demeure et qui doit être propagée : parlez au cœur de Jérusalem… Elève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Notre destin si désastreux : le peuple est comme l’herbe l’herbe se dessèche et la fleur se fâne, mais la parole de notre Dieu demeure pour toujours. Toute crétaure est comme l’herbe, toute sa grâce est comme la fleur des champs : l’herbe se dessèche et la fleur se fâne quand passe le souffle du Seigneur. Je remue et roule dans mes doigts, les contemplant comme de minces fleurs sauvages, ces deux images, Dieu à la recherche de la brebis perdue, son soin du troupeau, des plus faibles, et l’herbe, la fleur, la vie, le dessèchement, notre physique et les angoisses, panique, folie de nos âmes. Dieu est à notre recherche, c’est de ne pas le croire et de ne pas l’attendre qui nous dessèche. Les incroyants – au sens courant du terme – attendent bien davantage. Paysages de montagnes, ceux du berger et changement à vue : une route aplanie pour notre Seigneur, tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaisées, les passages fortueux deviendront droits et les escarpemeents seront changés en plaine. Nous collaborons, nous préparons cette venue, celle du berger qui cherche sa brebis… épuisé et dans l’espérance, je regarde, et je vois…



[1] - Isaïe XL 1 à 11 ; psaume XCVI ; évangile selon saint Matthieu XVIII 12 à 14


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