Prier… tu l’as vêtue de l’abîme de la mer. Poésie intense des premiers tableaux de la Genèse, dont s’est imprégné le psalmiste. Recueil de psychologie, récit – en conte de fées – de notre rédemption avec le suspense et les rebonds de la vie du Christ, traqué et souverain. De prime abord, la lecture méditée, dans l’ordre ou passim, des Ecritures judéo-chrétiennes (sans compter que le héros du livre de Job est sans doute un Arabe dont le triste sort et le rétablissement ont pu être situés géographiquement et intellectuellement) est une introduction aisée au mystère de Dieu. Et Dieu vit que cela était bon. Jusqu’à ces jours-ci, je remarquais : bon et non pas : beau. Foin de l’esthétique. Fausse route de tant, avec l’argent. Ma fausse route de quarante ans. Mais j’entends dans une homélie, que beau et bon… à vérifier. Je ne crois pas que l’hébreu soit le grec. Dieu ne semble pas – en créant – avoir un plan… jusqu’à l’homme… tu as pour manteau la lumière… l’homme en tiers dans la création avant même d’être. Le rythme anthropomorphique. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés. Des arrangements cosmiques, de la contemplation éperdue et intelligente, à la compagnie, à la proximité, aux nécessités individuelles, à Jésus.[1]
[1] - Genèse I 1 à 19 psaume CIV ; évangile selon saint Marc VI 53 à 56
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