dimanche 10 mai 2009

ce qui fait la gloire de mon Père - textes du jour




Dimanche 10 Mai 2009

Prier…[1] ce qui fait la gloire de mon Père… exactement la dialectique du Notre Père, la prière que nous enseigne Jésus : Dieu a besoin que nous contribuions à sa gloire, à la sanctification de son nom. A la limite, si je puis écrire ainsi, Dieu dans toute sa divinité, son immanence, n’est Dieu qu’en partie par nous. Non du tout que nous soyons ses constructeurs mentaux, qu’Il soit, comme le pensent agnostiques ou marxistes voire certains lecteurs hâtifs de Freud le produit de nos besoins ou hantises. Non, mais notre consentement, notre orientation, notre liberté sont certainement ce que Dieu – par sa Création – a attendu et espère de nous, du vivant, du créé, du libre. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples. La satisfaction de Jésus, le bonheur du Christ sont notre relation à son Père. Ceux pour lesquels Il prie avant d’entre dans sa Passion, ceux – nous – dont il est dit qu’il les aima jusqu’au bout. Une parole divine efficace : Vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : ‘demeurez en moi, comme moi en vous’. Jean avec le génie qui lui a été donné, génie d’intuition spirituelle, d’expression théologique, le connaisseur extraordinaire de l’indicible, change le point de vue, nous met à celui du Père : voici son commandement, avoir foi en son Fils Jésus Christ et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. Signature johannique : Dieu est plus grand que notre cœur. Anecdotiquement, récit de la mise en selle de Paul par Barnabé répondant de lui parmi les Apôtres. A la fois du roman, de la sûreté pyschologique et l’indication d’un premier passage de relais dans les générations chrétiennes. Alors nous ? moi ? le relais que je reçois : magnifique, exceptionnel et après… pas facile, cf. Benoît XVI en « Terre sainte », quoique significativement, il passe mieux avec les musulmans, la tolérance de ceux-ci, particulièrement dans l’ambiance jordanienne, y compris théologique, qu’avec les Juifs, aussitôt âpres pour avoir raison surtout politiquement. Paul discute.

[1] - Actes des Apôtres IX 26 à 31 ; psaume XXII ; 1ère lettre de Jean III 18 à 24 ; évangile selon saint Jean XV 1 à 8

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