dimanche 7 juin 2009

bonheur et longue vie - textes du jour

Dimanche 7 Juin 2009
Prier…[1] le fatras, les rencontres d’hier, la reviviscence des vieux nœuds et des vieilles souffrances, les orientations de vie et les lectures douloureuses de celles des autres, les libertés auxquelles eux, que j’aime et revois, et moi, grâce à Dieu, avons fini par trouver, en route vers notre identité, déjà dans la lumière, la vérité et ses guangues, ce qui paraît des choix et qui fut grâce, cela, ce matin, posé à côté de moi, sur le banc de la chapelle de nos enfances, et les visages d’antan avec apparemment si peu de ressemblance avec ceux d’aujourd’hui, sauf pour celui que j’ai aimé, plus beau hier soir qu’il y a cinquante cinq ans… Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Que de visages et de prières d’hommes, de femmes, d’enfants, de vieillards, peut-être des fleurs aussi, et des animaux de toutes races et espèces – Genèse et Apocalypse – se sont tournés vers ce même Christ, à la portée de chacun parce qu’Il est insaisissable sauf à se donner. Ce même Dieu...de toute religion. Quand ils le virent, ils se prosternèrent mais certains doutèrent. Apparitions depuis la Résurrection, visitations depuis l’Ascension et nous, notre réponse de vie, à chacun de nos âges : c’est un Esprit qui fait de vous des fils ; poussés par cet Esprit, nous crions vers le Père en l’appelant : Père. Pour chacun entendre en retour, ce qu’il m’est donné, merveilleusement et imprévisible au point où j’en suis de mon existence terrestre, petite mais mienne, particulière mais analogue à celles de tous : les ordres du Seigneur que je te donne aujourd’hui afin d’avoir, toi et tes fils, bonheur et longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu. Interroger notre passé sur Dieu, vivre nos obéissances, quand le discernement et la conscience nous sont donnés, comme ces sécurités que nous tentons de donner à notre fille : l’arbre à grimper, les réponses à nos appels afin de n’être ni enlevée ni égarée, les bêtises qui font pleurer, les réconciliations dans les bras et par la tendresse qui font respirer. Amen. Dieu d’histoire, de vie, de présence sécurisante du passage de la mer Rouge à aujourd’hui.

[1] - Deutéronome IV 32 à 40 ; psaume XXXIII ; Paul aux Romains VIII 14 à 17 ; évangile selon saint Matthieu XXVIII 16 à 20

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