vendredi 19 juin 2009

plénitude - textes du jour

Vendredi 19 Juin 2009

Prier dans ce bonheur et ces effervescences, dans un calme intérieur qui ne peut être mon fait mais qui rend tout plus aisé, et d’abord le travail. Autour de moi, ce pays qui se débat sans repères pour ou contre la dictature et la corruption des esprits et des mœurs qui va avec, cet Iran avec lequel nous nous prenons si mal, cette femme sans âge mais malicieuse, dont je ne sais que l’allure et la compétence au travail à qui je souhaite de bonnes vacances par courriel de remerciements pour une disponibilité qui m’est précieuse dans mes propres travaux : « Décompression, amusements et diversions. Votre sensibilité au sex appeal : Obama ou beaux adolescents sur planche et vague, m'émeut bien plus encore que cela ne me fait sourire. La beauté est assassine tant qu'elle provoque en nous un instinct de préhension, elle devient une joie et une source quand elle appelle l'admiration, et même une certaine action de grâces : que "cela" puisse exister. » Ce que m’inspire davantage le bonheur – conjugal et familial – qui m’est donné qu’une « expérience de la vie » qu’on n’a jamais vraiment et qui ne peut s’universaliser à partir de nous seuls. – Liturgie et solennité du jour : le Sacré-Cœur, historique d’une dévotion ? personnalité du curé d’Ars qui m’a toujours attiré et passionné, prêtre à plein temps, tous azimuts, et aller dans son église, voir son confessionnal, monter dans sa chambre à coucher et être dans sa cuisine : inoubliable et dans le moment, bouleversant de présence. Quand les paroles, post mortem, ne sont pas dites mais intensément entendues. J’ai aimé Israël dès son enfance, et, pour le faire sortir d’Egypte, j’ai appelé mon fils. Israël, nous, moi, tous, eux. Prophétisme et inspiration fantastiques : j’ai appelé mon fils. Osée, amoureux et mari ridiculisé, qui sait donc ce qu’est l’amour (vérifiant qu’Osée est bien celui auquel je pense, je tombe dans un autre livre, celui des Lamentations, sur il a égorgé, tel un adversaire, tous ceux qui charmaient les yeux II 10). Tout autre, notre Dieu : Dieu. Non ! Mon cœur se retourne contre moi, et le regret me consume. Je n’agirai pas selon l'ardeur de ma colère, je ne détruirai plus Israël, car je suis Dieu, et non pas homme : au milieu de vous je suis le Dieu saint, et je ne viens pas pour exterminer. L’amour humain malheureux, c’est-à-dire non partagé ou dubitatif de l’autre en apparence, de soi-même en réalité, a donc son saint « patron » et l’Eglise d’aujourd’hui honore ce pauvre homme mais si grand écrivain (VIIIème siècle avant Jésus-Christ). La richesse insondable du Christ… vous connaîtrez l’amour du Christ qui surpasse tout ce qu’on peut connaître. Cœur humain de chair qui fut sondé d’un coup de lance, et aussitôt il en sortit de sang et de l’eau. [1] Restez enracinés dans l’amour, établis dans l’amour. Ainsi, vous serez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur, vous connaîtrez l’amour du Christ, qui surpasse toute connaissance et vous entrerez par votre plénitude dans toute la plénitude de Dieu. Nos forces et nos circonstances d’amour si limitées nous mènent droit en Dieu. [2]


[1] - Osée XI 1 à 9 ; cantique d’Isaïe XII 2 à 6 ; Paul aux Ephésiens III 8 à 19 ; évangile selon saint Jean XIX 31 à 37

[2] - Prions en Eglise donne fidèles au lieu de saints, et la liturgie de ce jour « saute » le passage suivant les dimensions indicibles du Christ et nous assurant de la plénitude divine … Eph. III 19 La Bible de Jérusalem dit fondés pour établis, et le grand Chouraqui traduit par consacrés. Quant à connaître, c'est pénétrer

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