dimanche 25 octobre 2009

que veux-tu que je fasse pour toi ? - textes du jour

Dimanche 25 Octobre 2009


Prier… [1] le mendiant aveugle que Jésus guérit est présenté avec précision, son nom, celui de son père, il se manifeste vivement, appelant le Christ par son nom patronyme, celui-ci l’entend et pose une question absurde : Aie pitié de moi, criait-il – Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Maître, que je voie – Va, ta foi t’a sauvé. Or, Bartimée puisque c’est lui (pas d’évangile apocryphe qu’il ait signé, à ma connaissance, un nom grec), ne fait aucune profession de foi : il a crié, il a répondu par son vœu d’être guéri. Tout s’est passé très vite, à peine Jésus s’est-il arrêté, mais il s’est fait un nouveau disciple. L’Eglise et nous tous d’aujourd’hui, suis-je l’avuegle qui crie ou celui qui considère ces crix comme désagréables et importuns ? réponse facile, mais comportement ? regardant ma journée dhier, je vois mes fautes qui ne sont pas celles que désignerait leur matière. On pèche toujours contre quelqu’un, mais non pas, intrinsèquement et isolément, par la métrailité, le contenu, la nature surtout de ce que l’on fait ou commet. Le Christ est par excellence l’être relationné, relationné à Dieu son Père, la relation trinitaire, mais il est en mesure de comprendre ceux qui pèchent par ignorance ou par égarement, car il est, lui aussi, rempli de faiblesse. Paul ou son disciple, rédigeant à l’intention des Hébreux, va loin dans la contemplation-compréhension-déduction de l’incarnation du Fils de Dieu. Je les rassemble des extrêmités du monde. Il y a même parmi eux l’aveugle et le boîteux, la femme enceinte et la jeune accouchée ; c’est une grande assemblée qui revient. Le péché, la maladie, la mort, soit, mais l’essentiel est le mouvement, le retour de tous, et ce miraculé qui suivait Jésus sur la route. La rédemption divine et pas tant la lacune humaine, le péché. Ils étaient partis dans les larmes, dans les consolations je les ramène.

[1] - Jérémie XXXI 7 à 9 ; psaume CXXVI ; lettre aux Hébreux V 1 à 6 ; évangile selon saint Marc X 46 à 52

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