mercredi 14 octobre 2009

toi l'homme qui juges - textes du jour

Mercredi 14 Octobre 2009



Nuit noire, silence, sommeil de mes aimées, journée à venir sans doute disponible au travail, à la venue et aux visites de Dieu, aux circonstances, à la vie : prier…[1] comptez sur lui en tous temps, vous le peuple. Devant lui, épanchez votre coeur : Dieu est pour nous un refuge. Tandis que le psalmiste et nous tous chantons Matines, Jésus admoneste les pasteurs de son époque : vous aimez les premiers rangs dans les synagogues et les salutations sur les places… vous chargez les gens de fardeaux, impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. Ceux-ci ont l’honnêteté de ne pas s’y tromper, nos hiérarchies d’aujoud’hui dans l’Etat, dans l’Eglise ? Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. Quelle part devons-nous en prendre, puisque nous nous ne sommes ni la hiérarchie, ni… ni quoi ? Oui, détresse et angoisse pour tout homme qui fait le mal, d’abord le Juif, et aussi le païen, mais gloire, honneur et paix pour tout qui fait le bien, d’abord le Juif, et aussi le païen. Car Dieu ne fait pas de différence, quand il juge les hommes. … Et toi, l’homme qui juges ceux qui font de telles choses, et qui les fais toi-même, penses-tu échapper au jugement de Dieu ? avec ton cœur endurci, qui ne veut pas se convertir… L’insistance des textes, l’insistance de l’Eglise qui nous les propose depuis plusieurs jours, l’insistance des circonstances, de mes aimées, des jours qui passent pour me donner ces textes littéralement, du regard et en examen de conscience auquel je suis ainsi poussé… si la vie commence ce matin, si je suis libre de me convertir, si je vois dans le miroir des autres, dans celui des textes, mon portrait, malheureux êtes vous… parce que… car si je ne me vois pas ainsi, que suis-je ? je n’ai pas à le décider ni à me le dire, je ne le sais pas. Est-ce que je suis de ceux qui font le bien avec persévérance et recherchent ainsi la gloire, l’honneur et la vie impérissable (qui) sera la vie éternelle ? non, je n’ai pas non plus cette démarche et ce n’est pas affaire de libellé ne me correspondant pas ou plus. Je préfère, en enfant – Jésus au Temple, celui que le Christ prend en exemple et qui n’en sait rien pour le placer au milieu de ses disciples, pas même suis-je celui-là – en enfant qui ne serait que moi, m’asseoir avant de commencer la vie et la journée et regarder, écouter ce Christ. S’il s’agit cependant de critique de mon temps et des autres, j’entends seulement que Dieu ne fait pas de différence quand il juge les hommes… gloire, honneur et paix pour tout homme qui fait le bien, d’abord le Juif, et aussi le païen… et j’écoute encore : toi, l’homme qui juges les païens, tu n’as pas d’excuse non plus… il y a cette jeune femme, devenue vieille qu’interroge Luc et qui lui livre le secret de sa vie : garder les choses dans son cœur, n’en rien décider, méditer et suivre, se faire rabrouer, qui est ma mère ? qui sont mes frères ? être au pied de la croix ? n’être plus mentionnée qu’en groupe, celui du Cénacle avec les disciples, peureux ou renégats qui auront les rôles en vue, et dire avec Marie, théotokos… Mon salut et ma gloire se trouvent près de Dieu… je n’ai mon repos qu’en Dieu seul ; oui, mon espoir vient de lui.


[1] - Paul aux Romains II 1 à 11 ; psaume LXII ; évangile selon saint Luc XI 42 à 46

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