mardi 10 novembre 2009

notre devoir - textes du jour

Mardi 10 Novembre 2009


Prier… j’aime ce texte que je découvre de Teresa de Calcutta. De fécondité que la vie-même, ce qui a d’ailleurs son fondement biologique. En politique, en direction d’entreprise, de vérité que la vie de celui qui est à la tête, authentique, adonné au devoir d’état, elle a raison des circonstances-mêmes et sait être inventive. Nos commémorations collectives – plaquées de force et sans le coeur sur des épéhémérides de maintenant si difficiles et attristants – sont des plagiats qui dégoûtent de plus en plus, autant que l’artifice de nos dirigeants. Le Monde en première page débute sa réflexion – qu’il prête à notre épiscopat français : demain, une Eglise sans prêtres ? le livre et surtout le titre de Duquesne firent balle. Quel « pratiquant » ne constate qu’aujourd’hui nous sommes presqu’une Eglise sans peuple : y réfléchir, le communiquer, combien sont réfractaires à cette communication, à cette réflexion ! surtout dans un système qui reste autant hiérarchisé que la politique ou l’entreprise. Il est bon d’arriver au plancher, « serviteur quelconque », fondu dans la tâche et dans la prière. Oui. Vérité du monachisme, vérité de chaque état de vie puisque notre recherche du plan de Dieu sur chacun nous rattrape toujours. Et que cette vérité de nous-mêmes ne nous est donnée que lorsque nous consentons à voir, et avons abandonné nos mouvements browniens. Quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites vous : ‘ Nous sommes des serviteurs quelconques, nous n’avons fait que notre devoir ’. La gloire qui n’est qu’intime, de servir. L’époque où la France ne pouvait donner – à titre civil – meilleure salutation à l’un des siens qu’en disant : c’est un grand serviteur de l’Etat. Ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité. … Au jour de sa visite, ils resplendiront, ils étincelleront comme un feu qui court à travers la paille. Ils seront les juges des nations et les maîtres des peuples, et le Seigneur règnera sur eux pour toujours. Dans le silence, le cœur à cœur (JL et Osée, d’un prophète l’autre, à travers les millénaires et les civilisations), la conscience parfois nous est donnée que nous servons : à quelque chose ? non, fondamentalement, Quelqu’un. [1] Jésus à ses disciples pour nous introduire à ce bonheur paradoxal, semble dur et intimidant : sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? La réponse est sur la croix et dans d’autres passages, le Christ admirant la foi humaine et opérant la conversion du centurion : vraiment, cet homme était le Fils de Dieu.

[1] - Sagesse II 23 à III 9 ; psaume XXXIV ; évangile selon saint Luc XVII 7 à 10

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