dimanche 27 décembre 2009

des chemins s'ouvrent dans leur coeur - textes du jour

Dimanche 27 Décembre 2009


Prier… le chrétien a double grâce : contempler Dieu – savourer le dogme et les approches du mystère, la sainte Trinité notamment, la dialectique d’un salut incarné, appréhensible selon toutes les displines de l’esprit et de l’art. Notre recteur inspiré… chaque personne un mystère d’abord pour elle-même et pour les personnes qui l’entourent… le nouveau vient du dedans de moi et me sort du déjà connu… nous rendent attentifs aux événements dans notre vie. Homélie sur la rupture que vivent Marie et Joseph perdant leur fils de douze ans, le cherchant trois jours dans Jérusalem et le retrouvant parmi les sommités religieuses de l’époque : contraste à venir avec la comparution devant le sanhédrin. Le psalmiste résume : heureux les hommes dont tu es la force : des chemins s’ouvrent dans leur cœur [1]. Dès ses premières « gammes », Jésus a le ton de son ministère public, les questions qui font réponse. Jésus, dans un dialogue, ne le commence jamais, il ne le conclut pas davantage. C’est nous qui l’interrogeons et nous qui sommes invités à conclure, il s’agit toujours de notre vie. Apparemment, l’exercice est académique quand Jésus fausse compagnie à ses parents, devinant qu’ils comprenant moins difficilement en le cherchant puis en le trouvant, qu’en leur demandant au préalable la permission de rester… il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. Il est tout de même bien le fils de Marie : sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Joseph, à l’arrière de la main, il laisse sa femme mener les choses, recherche, reproches à leur fils. A l’unisson : ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux… Tranquillité de l’extraordinaire. C’est le banal qui nous tue. Jean (sa « fête » aujourd’hui) expose l’indicible, notre divinisation. Déjà créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est. Paradoxe de ce que nous propose à prier et à lire notre Eglise : fête de la sainte Famille ? soit, mais Jésus échappe à ses parents et Anne, laborieusement mère du petit Samuel, l’offre et le consent à Dieu, l’amène au prêtre auprès duquel il grandira et vivra. Certes, deux géants : le Rédempteur en personne, le fondateur de la royauté en Israël, l’institution tant débattue entre les Hébreux et Yahvé, le discernement de Saül puis de David. Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur.

[1] - 1er livre de Samuel I 20 à 28 passim ; psaume LXXXIV ; 1ère lettre de Jean III 1 à 24 ; évangile selon saint Luc II 41 à 52

Aucun commentaire: