dimanche 6 décembre 2009

il s'en va... il s'en vient... - textes du jour

Dimanche 6 Décembre 2009



Prier malgré sensations ou vérités, toutes reçues et au fond accessoires, mais combien elles ont de prise sur moi, sur chacun. Jérusalem, quitte ta robe de tristesse et de misère.. car Dieu conduira Israël dans la joie, à la lumière de sa gloire, lui donnant comme escorte sa miséricorde et sa justice. [1] Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits ; les routes déformées seront aplanies ; et tout homme verra le salut de Dieu. Nul n’est prophète qu’appelé. Jean, fils de Zacharie et d’Elisabeth, cousine de Marie, est appelé : il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Loi humaine et vœu de silence, loi divine et proclamation. Mais l’attachement humain dans la rencontre spirituelle est loisible, en « religion » comme dans une vie laïque : chaque fois que je prie pour vous tous, c’est toujours avec joie… Dieu est témoin de mon attachement pour vous tous dans la tendresse du Christ Jésus. Qu’est-il alors demandé ? dans ma prière, je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la connaissance vraie et la parfaite clairvoyance qui vous feront discerner ce qui est plus important. Ainsi, dans la droiture, vous marcherez sans trébucher vers le jour du Christ. Le Coran a ce sens du Jour en vue duquel marcher et se préparer. Ceux – religieux ou qui pouvaient le demeurer – qui ont selon ces recommandations et par grâce, accompli ce chemin, que d’autres, demeurés encore de ce côté-ci, présentent parfois bien austèrement… je les porte tous dans mon cœur faillible… les emmenant me sauver des astreintes dépressives tandis qu’à cette heure tout obscure encore il pleut à verses et que mes aimées dorment et que j’ai du retard, ô combien, dans mon travail immédiat et dans mes chantiers. Anniversaire du mariage de mes parents. Dieu a si bien commencé chez vous son travail… il le continuera jusqu’à son achèvement au jour où viendra le Christ Jésus. Nul vivant n’a le droit de se juger lui-même puisqu’une vie et le point où elle en est ne s’apprécient que par rapport à Dieu, et de cela, Dieu est seul voyant. Il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient, il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes. Je m’en vais, selon moi, je viens selon Dieu. Que Celui-ci enveloppe de sa miséricorde ceux que je pleure et m’appelle avec tous ceux que j’aime et qui m’aime. Et tous…

[1] - Baruc V 1 à 9 ; psaume CXXVI ; Paul aux Philippiens I 4 à 11 ; évangile selon saint Luc III 1 à 6

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