dimanche 10 janvier 2010

il vient - textes du jour

Dimanche 10 Janvier 2010
Prier… [1] c’est Dieu qui se révèle à nous, c’est le Père qui révèle le Fils. Le peuple venu auprès de Jean Baptiste était en attente et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie. Réponses explicites : le Baptiste, ce n‘est pas moi, mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et du ciel, une voix se fit entendre : « C’est toi mon Fils bien-aimé ; en toi, j’ai mis tout mon amour ». La voix n’est pas identifiée par l’évangéliste, la révélation trinitaire n’est pas ce qui est attendu de la foule, et le Christ est banalisé, qui l’a remarqué, seul signe distinctif, son recueillement : comme tout le peuple se faisait baptiser et que Jésus priait, après avoir été baptisé lui aussi… La Trinité est non seulement amour, mais dialogue et soin mutuel, si de telles images ou choses peuvent être ainsi écrites-dites. Si je reste dans le texte, il en ressort que le Fils reçoit la totalité de l’amour divin, la totalité de la divinité et que notre participation à la divinité, nos capacités d’amour ne tiennent qu’à Lui, sont contenues par Lui et Lui seul. Paul commente : par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l’Esprit Saint. Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous avec abondance, par Jésus Christ notre sauveur. C’est ainsi que nous entrons dans la réalité et le mystère trinitaires. Pour notre salut. Notre situation initiale de créateur est dite dans les mêmes termes par le Coran et par le psalmiste : Tous, ils comptent sur toi pour recevoir leur nourriture en temps voulu. Tu donnes : eux, ils ramassent ; tu ouvres la main : ils sont comblés. Tu caches ton visage : ils s’épouvantent ; tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre. Mais l’apôtre des gentils ne nous arrête pas à la dépendance. Dieu et l’homme, à l’initiative de Dieu, sont liés par la dialectique du salut. Tout est mouvement, il y a une perspective : promesse, attente, réalisation. Dieu, notre sauveur, a manifesté sa bonté et sa tendresse pour les hommes ; il nous a sauvés… Il vient avec puissance et son bras est victorieux. Le fruit de sa victoire l’accompagne et ses trophées le précèdent. Comme un berger, il conduit son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs brebis. Nous sommes dans l’Histoire, Dieu et nous, notre vie spirituelle est événementielle, notre prière a ses sacrements – Jésus baptisé prie ensuite.

[1] - Isaïe XL 1 à 11 ; psaume CIV ; Paul à Tite II 11 à 14 & III 4 à 7 ; évangile selon saint Luc III 15 à 22 passim

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