lundi 18 janvier 2010

maître - textes du jour

Mardi 19 Janvier 2009


Prier [1] regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. Les pharisiens n’attaquent pas Jésus pour cette glâne d’épis en marchant à travers champs, peut-être lui-même ne la pratique-t-il pas ? Dieu insaisissable, à la lettre… mais ils le questionnent sur n’importe quoi et par le biais de n’importe quoi. Jésus est donc attaqué à la fois sur son autorité vis-à-vis de ses disciples et sur un point de droit. Il répond selon le registre de ses ennemis, les textes, en vient à bout d’un seul argument historique, ce qui est apparemment répréhensible a un précédent, et quel précédent, puisque David est la référence indiscutable et qu’il est d’autre part l’ancêtre du Messie, et il a le prétexte pour donner l’essentiel : le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. L’autorité suprême, c’est Lui, Dieu fait homme. Souveraineté analogue pour précisément élire David – au sens d’un choix – et établir les critères e ce choix, qui ne sont pas ceux des hommes. Encore plus que Saül, David n’a aucun titre, c’est le cadte celui qu’on oublie, sans doute, le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. L’Ancien Testament a des précisions que n’a pas (malheureusement ?) le Nouveau : Jésus n’est physsiquement décrit nulle part, que psychologiquement. Ce qui n’empêche que son individualité est fortement caractérisée et que ses sentiments sont souvent donnés. Alors que l’Ancien Testament ne donne à voir les caractères que selon les comportements. Dieu se donne à la racine, au fond de Lui-même. L’esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là. Phénomène, réalité du même ordre que les possessions par les démons ? Ceux qui sont instruments de Dieu ? mais David tout au long de sa vie reste spontané, pécheur, chaleureux, pas du tout dépersonnalisé, au contraire des possédés, mais il est – dans son époque – l’action-même de Dieu pour son peuple, ses contemporains et pour la suite de la dialectique du salut. N’avez-vous jamais lu ce que fit David lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui et ses compagnons ? Jésus et ses disciples sont à glâner selon les circonstances, soit à se faire inviter aussi bien par les détracteurs que par les nouveaux convertis, sans compter les probables bienfaiteurs et la suite de femmes qui se sont attachées à eux. Cortège étrange, mode de subsistance peu reluisant, parabole sincère de l’humanité courant à l’iniquité d’un procès religieux autant que politique, au drame et à une lumière à la fois évidente et cachée encore aujourd’hui.
[1] - 1er Samuel XVI 1 à 13 ; psaume LXXXIX ; évangile selon saint Marc II 23 à 28

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