jeudi 18 février 2010

ils voudraient que Dieu se rapproche - textes du jour

Vendredi 19 Février 2010
Prier [1] un temps viendra où l’Epoux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront. … Le jour où vous jeûnez, vous savez bien trouver votre intérêt… votre jeûne se passe en querelles et querelles … est-ce là le jeûne qui me plaît ? Univers de pratiques et de rites qui nous sont aujourd’hui inconnus. Le texte de ce Maxime de Turin dit bien l’origine et le but de ces rites et pratiques, Jésus en donne la circonstance. Un chemin et un manque. Isaïe décrit le pratiquant que sa pratique n’entame ni ne change d’âme. Soit… Isaïe pasteur, à la fois évangéliste et épistolier, une Eglise enseignante à lui seul, un poète et un voyant aussi. Il explique la charité, la générosité, le rayonnement, une vie humaine, tout simplement. Il reprend tout et nous assure d’un salut qui est d’abord une intimité. Rien par rapport à nous, tout dans la relation d’ouverture à autrui et naturellement Dieu à notre épaule, les besoins criants que nous avons contribué à soulager ou à assouvir, à notre tour, les nôtres sont compris. Dieu accourt comme il nous fait accourir. Quel est donc le jeûne qui me plaît ? N’est-ce pas faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprmés, briser tous les jougs ? N’est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, recueillir chez toi le malheureux sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtements, ne pas te dérober à ton semblable ? Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront rapidement. Ta justice marchera rapidement, et la gloire du Seigneur t’accompagnera. Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra : si tu cries, il dira : « Me voici ». Non pas une identitée plaquée, mais nous-mêmes magnifiés et restaurés, l’égocentrisme nous tue, l’ouverture aux autres nous ressuscite, nous rend à notre nature, ce sont nos forces et notre lumière qui revivent : pas celles d’autres ni même de Dieu. Dieu, seulement accompagnant notre liberté, notre remise en route, mais si nous sommes lumière, Lui est gloire, nos forces et notre justice, notre société et nos vies réorganisées, décapées ici-bas ont leur magnificence en Lui seulement. Il nous manque encore tout, le comble de la charité n’est pas tant de l’administrer à autrui que de nous en savoir redevables nous-mêmes, alors notre cri, alors l’arrivée… Me voici. Le mot de la fin dans l’Apocalypse, à ne plus savoir qui le dit, de l’homme ou de Dieu. C’est tout un… Ils veulent connaître mes chemins… Ils voudraient que Dieu se rapproche. Voilà. Histoire qui n’a qu’une parole

[1] - Isaïe LVIII 1 à 9 ; psaume LI ; évangile selon saint Matthieu IX 14.15

Aucun commentaire: