lundi 8 mars 2010

je le sais désormais - textes du jour

Lundi 8 Mars 2010


Les morts qui intercèdent et nous entourent, ceux qui souffrent et qui meurent, nous appelant à la présence, à l’entourement, à la prière et à la vie autur d’eux et en eux. Chagrin, larmes et communion dans le même sort. [1]Prier… il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Elie n’a été envoyé vers aucune d’entre elles mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon… au temps du prophète Elisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. Pourquoi pas nous, qui sommes… qui avons… qui étions… et pourquoi les autres ? dans le bonheur, mais peut-être aussi dans le malheur ? le succès, la pauvreté, la maladie, le dynamisme, la dépression… l’aphorisme du Christ revenu dans son village d’enfance et de vie familiale : aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays, pose la question autrement. Notre accueil quand nous prétendons posséder, savoir, connaître : alors je suis inentamable ou si réticent face à la contradiction, à l’autre point de vue ou si dolent de ma disgrâce… Souveraineté du Christ : tous devinrent furieux… mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. La référence n’est pas l’autre me renvoyant aux plus mauvais penchants de moi-même, au désespoir, au blasphème, à l’indifférence, la référence est Lui. Je le sais désormais : il n’y a pas d’autre Dieu, sur toute la terre, que celui d’Israël, profession de foi du général étranger et païen que son obéissance en quelque chose de simplissime, sur conseil de ses subordonnés, et sans la moindre foi… a sauvé, guéri, purifié… La mort et la maladie, nos impuissances de tous ordres ne sont que des vêtements d’emprunt (au péché, au désamour et à l’égoisme, à la colère, au doute).

[1] - 2ème livre des Rois ; psaume XLII & XLIII ; évangile selon saint Luc IV 24 à 30

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