vendredi 16 avril 2010

pour que rien ne soit perdu - textes du jour

Vendredi 16 Avril 2010


Prier sans rien dans l’esprit que la main de mes aimées à tenir, les entrainer et répondre à notre mutuelle responsabilités les uns des autres, elles et ceux/celles qui m’accompagnent et avec qui je marche. Mais eux, en sortant du grand conseil, repartaient, tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus. Cette évidence : l’unité de vie et d’esprit de Jésus pendant sa vie incarnée, la même unité de vie et de conscience des disciples après la Pentecôte. Le bonheur par l’unité intime, une concentration qui mène à l’universel sans dispersion ni fatigue, qui nous donne la perception et la capacité de la totalité de nous-mêmes. Du dehors, pour ceux de nous qui reçoivent cette grâce de l’unité intime, pas tant pour de « l’action », du « paraître » ou même l’exercice d’une « fonction » profane ou religieuse, cette unité, cet équilibre intérieur développent une force pour tous, une autorité qui ne commande pas mais enfin donne les repères et aide. Jésus gagna la montage, et là, il s’assit avec ses disciples. La multiplication des pains rapprochée du prêche des disciples après la Pentecôte : le sens et les voies du salut, du concret quotidien à l’itinéraire entier de la création. Mais quels que soient les moments et les lieux, Jésus et ensuite les disciples se consacrent à notre éveil : il disait cela pour le mettre à l’épreuve car lui-même savait bien ce qu’il allait faire… tous les jours, au Temple et dans leurs maisons, sans cesse, ils enseignaient cette Bonne Nouvelle : Jésus est le messie… Contre-sens et réponse. Nos prières et notre présence à Dieu, quand elles Le font se dérober… mais Jésus savait qu’ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans la montagne. Souveraineté de Dieu fait homme, et accessibilité pourtant : il dit à Philippe… un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit… alors, Jésus prit les pains, et, après avoir rendu grâce, les leur distribua ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient… il dit à ses disciple : ‘ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu’… La prière du Christ, à la Cène : je n’ai perdu aucun de ceux… implication physique, dialogues, soucis précis, animation du groupe. Quelle est la difficulté : croire à l’existence de Dieu ? et à sa miséricorde ? ou croire qu’Il ait pu, en la personne de son Fils, s’incarner et être totalement avec nous et l’un des nôtres ? [1]


[1] - Actes des Apôtres V 34 à 42 ; psaume XXVII ; évangile selon saint Jean VI 1 à 15

Aucun commentaire: