dimanche 30 mai 2010

tu n'as plus à craindre le malheur - textes du jour

Lundi 31 Mai 2010


Prier… [1] Paul, apôtre des Gentils, a-t-il connu Marie ? Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent, écrit-il à ses correspondants, aux siens. Car Marie c’est d’abord la communion : à Dieu, à sa cousine qu’elle va visiter pas pour vérifier ce qu’a dit l’ange (enceinte, elle sait l’être maintenant…) mais pour l’aider à la naissance du Précurseur (celle-ci enceinte de six mois à l’Annonciation, et Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois), à nous tous, Cana, le cénacle à la Pentecôte, le calvaire… Marie à l’ange avait posé des questions, et dit l’évidence : sa disponibilité, mais sa reconnaissance et la divination de son rôle dans le plan divin, elle le chante en famille avec sa cousine. Confiance de Joseph qui la laisse partir et qui va la retrouver enceinte, alors même qu’elle a quitté son regard. Elisabeth a compris : comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? pas seulement ma cousine. Heureuse, celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. Or, Marie, quand Gabriel pénètre chez elle et lui parle, n’attendait rien, ne demandait certainement pas à tomber enceinte. Quant au fait de l’être, ce n’est pas affaire de foi. La foi de Marie, c’est sa foi dans le destin, l’identité de Celui qu’elle va mettre au monde. Dieu est en toi, c’est lui, le héros qui apporte le salut.

[1] - Sophonie III 14 à 18 ; Paul aux Romains XII 9 à 16 ; cantique d’Isaïe XII 2 à 6 passim ; évangile selon saint Luc I 39 à 56


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