vendredi 2 juillet 2010

j'obscurcirai la lumière sur la terre - textes du jour

Vendredi 2 Juillet 2010



Prier sans parole… que celles reçues et les pleurs de celle, celles et ceux qui veillent des morts, des malheureux, des souffrants, prier par empathie avec Dieu. [1] Voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. L’Ancien Testament est du genre « crimes et châtiments », le péche et sa sanction sont partout, en même temps que la promesse du salut. Mais quand vient ce salut : le Nouveau Testament, il n’est plus question des fautes de chacun, mais de la relation qui naît ou pas avec le rédempteur, ceux qui ont conscience de leur péché, de leur éloignement affluent, et les suffisants deviennent les grands inconscients. Plus de péché, plus de sanction, mais le mouvement de l’homme demandeur de Dieu, et Dieu tellement accueillant qu’Il se fond – par incarnation – dans cette foule. Matthieu se raconte comme l’un de ces anonymes, car peu importe son nom : Matthieu assis à son bureau de publicain… L’homme se leva et le suivit. Qu’avait-il entendu ? Suis-moi. Pourquoi cet appel ? Jésus vit un homme. Regard de Dieu là où nous sommes, à l’instant que nous vivons, à Son instant : c’est la miséricorde que je désire. – Vois, j’ai désiré tes préceptes. Et à l’inverse, on se trainera d’une mer à l’autre, marchant à l’aventure du nord au levant, pour chercher en tout lieu la parole du Seigneur, mais on ne la trouvera pas. … Vous qui écrasez le pauvre pour anéantir les humbles du pays. Justice, regard, appel de Dieu.

[1] - Amos VIII 4 à 12 passim ; psaume CXIX ; évangile selon saint Matthieu IX 9 à 13

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