mercredi 22 septembre 2010

deux choses, ne me les refuse pas avant que je meure - textes du jour

Mercredi 22 Septembre 2010



Prier…[1] et si les gens refusent de vous accueillir… l’éventualité et pour bien moins que le grand message de notre destinée commune au bonheur et à l’accomplissement. Que faire ? sinon être ? ce sera pour eux un témoignage. … N’emportez rien pour la route. Et ce n’est pas le dénuement – obligé et naturel de la mort, qui, probablement, nous ravit quand un soupir, le nôtre, s’avère pour autrui nous entourant ou pas le dernier puisqu’il n’est pas suivi d’une reprise d’inspiration. C’est le dénuement qui devrait nous structurer à longueur de vie. Accorde-moi seulement de quoi subsister. Car, dans l'abondance, je pourrais te renier en disant : ‘Le Seigneur n’existe pas ‘. Et, dans la misère, je pourrais devenir un voleur, et profaner ainsi le nom de Dieu. Ce qui m’effare chez les gens de position et plus encore de culture, c’est que tous leurs arguments d’indifférence, d’incroyance ou de dédain, toute la non-foi sont décrits, vêcus et tranquillement réduits à peu dans les Ecritures, qu’ils n’ouvrent pas. J’y inclus naturellement le Coran que les mêmes caricaturent en autodidactes, c’est-à-dire en idées reçues. Ne me donne ni la pauvreté ni la richesse. Me taire car il est écrit : n’ajoute rien à sa parole, et me souvenir ce que j’ai déjà expérimenté à longueur de ma vie : toute parole de Dieu est garantie ; c’est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui leur refuge.


[1] - Proverbes XXX 5 à 9 ; psaume CXVIII ; évangile selon saint Luc IX 1 à 6

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