mercredi 1 septembre 2010

les foules le cherchaient - textes du jour

Mercredi 1er Septembre 2010

Prier…[1] Benoît XVI, après Jean Paul II : la « nouvelle évangélisation », du texte et un conseil pontifical de plus, une heureuse prise de conscience, mais la solution ? si ce sont les chrétiens, et en l’occurrence els catholiques qui doivent être porteurs de la « bonne parole » ? alors… une majorité de Français jugent l’Eglise et notamment l’épisocopat français hors de leur mission en évaluant les discours et les pratiques du pouvoir actuel en matière des droits de l’homme, et vis-à-vis des Roms, et chez les catholiques pratiquants l’apporbation est à peine majoritaire. Sacrements et homélies : vie quotidienne du prêtre, mais le porte-à-porte dans le village et le quartier ? quant aux catholiques se disant pratiquants, retraites, réunions charismatiques, pélerinages et pour le reste sentences tombant à plat et peu contagieuses. Voilà ce que je ressens et vois, comme de l’extérieur, depuis plusieurs années. Les conversions, dites ou non dites, ne se font pas ainsi, mais par une rencontre invisible et intérieure, pour celles dont je suis plus ou moins le témoin. Chaque chemin est étrange quoiqu’il appelle la communion. L’évangile, aujourd’hui, répond paradoxalement. La profession de foi des esprits mauvais… Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu’ils savaient, eux, qu’il était le Messie. Intuition de Dieu et besoin de Dieu, bien davantage chez les « incroyants » que chez nous. Rythme et respiration physique du Christ : quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Fils de Dieu, la prière pourrait être « inutile » ou bien celle des vases communicants, sans action ni moment donnés… non, Jésus prie, comme Il nous appellera à prier : un temps, un lieu, une posture, , un moment précis. L’apôtre des Gentils, missionnaire s’il en est et d’une prodigieuse expérience des différentes situations, s’inscrit dans une chaîne des ministres de Dieu, par qui vous êtes devenus croyants et qui ont agi selon les dons du Seigneur à chacun d’eux. Prière simple, qu’individus et sociétés enfin soient de chair et non de puissance, d’argent et d’égocentrisme. Entre les dévôts et les cyniques, quelle différence puisque l’aveuglement et l’esprit de supériorité sont les mêmes. Or, il est une analogie bien plus constructive : tous dans la main de Dieu, croyants ou incroyants, forts, faibles, enfants, vieux… nous attendons notre vie du Seigneur… lui qui forme le cœur de chacun, qui pénètre toutes leurs actions.

[1] - 1ère lettre de Paul aux Corinthiens III 1 à 9 ; psaume XXXIII ; évangile selon saint Luc IV 38 à 44

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