lundi 15 novembre 2010

le Seigneur connaît le chemin des justes mais le chemin des méchants se perdra - textes du jour

Lundi 15 Novembre 2010


Prier… [1] le ton extraordinaire cde l’Apocalypse de Jean (que j’ai eu la grâce de lire en quelques matinées, à Patmos, adossé au mur intérieur de la fameuse grotte, montant du petit hôtel du port jusques vers la chora et son monastère au faîte, et m’arrêtant à mi-chemin, escalier dans les herbes pour gagner un sanctuaire minuscule en contre-bas). Cadre et ton qui sont autant ceux d’Elie guettant Dieu au bruit du vent que de Mohamed recevant sa révélation de l’ange Gabriel, un rocher aussi. Tu ne manques pas de persévérance, car tu as beaucoup supporté pour mon nom (cf. les textes d’hier : à cause de mon Nom…) sans jamais te lasser, mais j’ai contre toi que tu as perdu ton amour des premiers temps. Rappelle-toi donc d’où tu es tombé, convertis-toi, reviens à ta conduite première. Devant Dieu, aucun acquis, et surtout par notre passé le plus lointain ou le plus vivement récent. Notre liberté de reniement (discernement a contrario de toute fidélité pour le Coran). Comment ressurgir ? un aveugle qui mendiait était assis au bord de la route. Entendant une foule arriver, il demanda ce qu’il y avait. Quoi de plus naturel, notre mouvement vers Dieu n’est pas extraordinaire. Les demandes de ce pauvre, de tout pauvre et handicapé, de moi ne sont pas davantage extraordinaires : Que veux-tu que je fasse pour toi ? Seigneur, que je voie ! La conversion est faite, solide : l’homme se mit à voir et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Ce n’est pas la conscience de ma faiblesse et de mes fautes et erreurs, conscience qui n’est que de moi… qui importe, mais : Vois. Ta foi t’a sauvé. Jésus ne donne ni ne rend la vue, il nous fait être complet, total, en état de vie et de marche. Attraction conséquente : il suivait Jésus. … Chemin sûr, fondé sur l’action de grâce et non une orientation pour la suite. Le Seigneur connaît le chemin des justes mais le chemin des méchants se perdra. Le nôtre n’est sûr que selon Dieu, son estime de nous. Prier. Ressort de l’examen de conscience lequel nous ramène à la prière.


[1] - Apocalypse de Jean I 1 à 5 & 2 1 à 5 ; psaume I ; évangile selon saint Luc XVIII 35 à 43

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