dimanche 7 novembre 2010

tu me visites la nuit - textes du jour

Dimanche 7 Novembre 2010



Prier [1] Il n’est pas le Dieu des morts mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. De l’enseignement et de la révélation tout « purs ». A une question-piège, Jésus répond ex cathedra et donne à voir que la mort n’existe pas, seule la vie, et la vie change de forme, car il introduit une autre vérité, moins familière aux disciples de Moïse et qui concerne notre état après celui-ci. Un lien entre mariage – procréation (si un homme a un frère marié qui meurt sans enfant, qu’il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère) – et mort, les questions de descendance tiennent à un état, elles ne traitent pas de la vie. Cela certainement à approfondir dans la réflexion et surtout dans la prière. Ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection. Textes difficiles car ils rappellent aussi le jugement, l’élection et impliquent qu’il y a des dignes et des indignes. L’espérance pas seulement en Dieu-même mais dans l’universalité de son salut, car le nôtre – à chacun – nous comblera-t-il s’il y avait des absents, parmi les connus (passe encore car nous comprendrions du haut de notre soi-disant perfection ou selon les procès de notre conscience à nous-mêmes et à nos proches) mais surtout parmi les inconnus de toutes les races, de tous les siècles. Tout le monde n’a pas la foi, sans doute est-ce vérifiable, apparemment, mais rien que vivre quotidiennement n’est-il pas un acte de foi (la dépression, les déprimés montrent bien que la vie nous quitte quand nous ne la voulons pas) ? Tu es un scélérat, toi qui nous aarraches à cette vie présente, mais puisque nous mourons par fidélité à ses lois, le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle. L’épisode des Maccabés est un des enseignements les plus forts sur la résurrection promise par Dieu, mais il donne aussi le même crible : toi, tu ne connaîtras pas la résurrection pour la vie éternelle. Dieu nourrit notre dialogue avec lui, même quand ce dialogue est purement réflexif, intellectuel : comprendre ces textes, en trouver la substance. J’ai tenu mes pas sur tes traces, jamais mon pied n’a trébuché. Je t’appelle, toi le Dieu qui répond : écoute-moi, entends ce que je dis… et moi, par ta justice, je verrai ta face : au réveil, je me rassasierai de ton visage. Ainsi soit-il !


[1] - 2ème livre des Martyrs d’Israël VII 1 à 14 passim ; psaume XVII ; 2ème lettre de Paul aux Thessaloniciens II 16 à III 5 ; évangile selon saint Luc XX 27 à 38

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