jeudi 18 novembre 2010

tu n'as pas reconnu le moment où Dieu te visitait - textes du jour

Jeudi 18 Novembre 2010


Prier…[1] tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. Le propre de la Bible et particulièrement des écrits aspostoliques, est de rendre compte d’une expérience spirituelle, l’homme face à Dieu. La Bible est principalement la révélation de Dieu aux hommes par Dieu, mais elle est aussi une démonstration de profonde connaissance du cœur humaine et de ses ressorts intimes (la psychologie des psaumes, et la démonstration qui n’est pas accessoire que Dieu se prête, en cœur, à l’analogie humaine, tout simplement parce que l’homme est à sa divine ressemblance). Jean, dans son Apocalypse – apparemment bande dessinée ou tapisserie d’Angers ou fond des tableaux de Jérome Bosch pour temps d’après la peste – nous donne véritablement les chemins de notre refus ou de nos joies et réunions. Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Luc, l’évangéliste et l’historien, évangéliste de Jésus, mais de seconde main quoique de forte enquête (les évangiles dits de l’enfance) et l’historien des deux principaux apôtres, Pierre et Paul, là : de première main, fait redondance à Jean, le mystique en rapportant des propos du Christ qui pourraient être les apostrophes johanniques aux églises d’Asie mineure. Ne pleure pas. Enigme du ce livre aux sept sceaux… Personne, au ciel, sur terre ou sous la terre, n’était capable d’ouvrir le livre et d’en regarder le texte. Figure du Christ, de l’étrange et souveraine figure d’Agneau, les sept esprits de Dieu en mission sur toute la terre. Numérologie… Perspective, la sainteté collective, l’ordre rétabli, la totale rédemption. On dit souvent que l’Eglise, le christianisme, les religions monothéistes n’ont rien de conséquent à dire sur « le problème du mal ». En quoi cela nous intéresse-t-il ? énoncer le problème ? nous le vivons, je le vis, nous souffrons, je m’éveille chaque matin dans son angoisse que dissipe ce moment-ci. En revanche, que le mal soit éradiqué, complètement : c’est bien cela notre attente, notre vœu, notre besoin et notre prière. Par ton sang, tu as racheté pour Dieu des hommes de toute race, langue, peuple et nation, et tu en as fait pour notre Dieu un royaume de prêtres qui règneront sur la terre. … Car le Seigneur aime son peuple, il donne aux humbles l’éclat de la victoire.

[1] - Apocalypse de Jean V 1 à 10 ; psaume CXVIX ; évangile selon saint Luc XIX 41 à 44

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