samedi 4 décembre 2010

il compte le nombre des étoiles, il donne à chacune un nom - textes du jour

Samedi 4 Décembre 2010


Prier… pluie givrante, messagerie, communications, communion… les éléments, mes aimées qui dorment, une de nos chiennes égarée… la vie sous tant de formes, notre complexité d’âme, de sentiments, de parcours, notre prétention à diriger mais notre vraie liberté pour accueillir ou nous fermer. Le degré absolu de l’autisme c’est le désespoir et du désespoir nous sommes tirés par la lecture des circonstances qui ne peut nous venir que d’ailleurs, c’est-à-dire d’autrui, et du principal autrui qu’est Dieu. [1] L’envoi des apôtres en mission s’assortit de pouvoirs précis : expulser les esprits mauvais et guérir toute maladie et toute infirmité et d’une consigne plus difficile à comprendre : vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. La simonie, les honoraires pour l’administration de certains sacrements, tout ouvrir a droit à son salaire. La recommandation s’entend donc au spirituel. Donner ce que je reçois, mais je ne reçois rien que la vie et la survie et aléatoirement la foi, la connaissance de Dieu et le bonheur qui vont avec, dès ici bas. Le donner, le transmettre ? impossible si je ne suis pas un instrument transparent de l’œuvre divine. Le texte de l’évangile explique. Les disciples vont tout simplement reproduire le Christ : Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité… et à ses disciples, il dit : proclamez que le Royaume des cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons… ce qu’à longueur de son « ministère public », Jésus a précisément fait. Un Jésus qui parcourait toutes les villes et tous les villages, mais qui ne ressent pas sa propre fatigue, seulement celle des autres : voyant les foules, il eut pitié d’elles, parce qu’elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. Réconfort ? l’annonce du jour où le Seigneur pansera la blessure de son peuple et guérira ses meutrissures. Il est tout proche.

[1] - Isaïe XXX 19 à 26 passim ; psaume CXLVII ; évangile selon saint Matthieu IX 35 à X 1.8 passim

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