samedi 18 décembre 2010

lui seul fait des merveeilles - textes du jour

Samedi 18 Décembre 2010
Prier… voici quelle fut l’origine de Jésus Christ. Le culot n’est pas le prêche de la résurrection par les Apôtres et l’observation paulinienne que cette résurrection entraine et postule la nôtre et donc engage toutes nos destinées, individuelles, personnelles, familiales autant que celle de toute la création, de tout le vivant, de tout le factuel, l’accomplissement de tout l’imaginable à travers toutes civilisations. Il est l’incarnation. Or, celle-ci n’est pas article de foi, elle est un fait. Tout cela arriva pour que s’accomplit la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d’Emmanuel, qui se tréduit : ‘Dieu-avec-nous’. Le fiat marial n’aurait eu aucun effet historique et n’a aucune prise généalogique et donc prophétique sans l’acquiescement de Joseph, mystérieusement éclairé et enseigné. Il décida de la répudier en secret, il avait formé ce projet lors que l’ange du Seigneur lui apparut en songe… Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit, et prit chez lui son épouse. Mariage-responsabilité et non mariage-sexe. Mariage-partage et lot commun. La relation de Marie et Joseph, « pilotée » par Dieu puis très vite par l’enfant Jésus, l’Enfant-Jésus, montre que la relation parents-enfants est fondamentalement un émerveillement et une interrogation sur la liberté de l’enfant, sa personnalité et son destin. Nous avons la grâce – intense – ma chère femme et moi de recevoir quotidiennement cette expérience, mais celle-ci vient de loin encore plus au spirituel que psychologiquement. La révélation biblique sur Dieu est moins identitaire que factuel. Dieu est historique, acteur de nos vies et de l’histoire : et pourquoi ? parce qu’il est vivant. Voici venir des jours, déclare le Seigneur, où pour prêter serment, on ne dira plus : ‘Par le Seigneur vivant qui a fauit monter du pays d’Egypte, les fils d’Israël’, mais on dira : ‘Par le Seigneur vivant, qui a fait monter du pays du Nord les hommes de la maison d’Israël, qui les a ramenés de tous les pays où il les avait dispersés, et qui les fait demeurer sur leur propre sol’. Enfin, un Dieu prié collectivement et personnellement, et qui inspire tout fondement social : la justice. Voici le nom qu’on lui donnera : ‘Le Seigneur-est-notre-justice’… Corollaire qui inspirait nos anciens régimes politiques et dont nous devrions nous souvenir, par notre intolérance à la médiocrité ou à l’immoralité quand elles sont le fait avéré de nos systèmes et de nos gouvernants : Dieu, donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice. Qu’il gouverne ton peuple avec justice, qu’il fasse droit aux malheureux ! Ainsi soit-il… [1]


[1] - Jérémie XXIII 5 à 8 ; psaume LXXII ; évangile selon saint Matthieu I 18 à 24

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