mercredi 29 décembre 2010

poussé par l'Esprit - textes du jour

Mercredi 29 Décembre 2010


Prier…[1] reconstituées ou pas, les paroles du vieux Syméon accueillant au Temple l’Enfant et ses parents changent évidemment tout de ce qui n’était qu’un banal rite. Marie et Joseph accomplissent les prescriptions de l’Ancien Testament, le vieillard commence le Nouveau : mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes et gloire d’Israël ton peuple. Malgré l’Annonciation, la conception exceptionnelle, miraculeuse, malgré les bergers et les mages, les parents de Jésus, le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui. Sans cesse, ce sont les autres, multiples et en circonstances variées qui leur disent qui est, ce qu’est l’Enfant ; les autres qui viennent à domicile, tous (y compris, mais pour ne pas trouver la Sainte Famille, les employés d’Hérode) ; la conclusion sera donnée par Jésus Lui-même, mais au prix d’une douloureuse recherche, de trois jours, par ses parents revenant jusqu’au Temple pour s’entendre interroger : ne savez-vous pas que … ? Dès que l’identité et le rôle du Sauveur sont donnés, aussitôt la place de la Vierge Marie nous est rappelée : toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. Destinées polémiques et dramatiques. Elles nous concernent, puisque c’est de notre salut individuel, du salut du genre humain, du rétablissement et de l’accomplissement de la création qu’il s’agit, mais elles nous échappent factuellement, dialectiquement. Comment être et faire, alors ? tandis que s’opère, par l’Incarnation, notre salut ? marcher dans la voie où lui, Jésus, a marché. Commandement de l’amour fraternel, détaillé par Jean comme chez aucun autre apôtre, amour fraternel qui crée notre ambiance spirituelle, lumière, vérité. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a pour lui aucune occasion de chute. Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres ; il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres l’ont rendu aveugle. Discernement de Syméon, au contraire : l'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : Nunc dimittis...


[1] - 1ère lettre de Jean II 3 à 11 ; psaume CXV ; évangile selon saint Luc II 22 à 35

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