lundi 10 janvier 2011

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formatage le dimanche 16

Lundi 10 Janvier 2011



Prier… [1] avec vous, Seigneur, jamais seul. Si complexes, exténuants, invivables soient mes astreintes – et celles d’autrui – je vous sens à l’œuvre, à la tâche et les résultats sont perceptibles, plus d’ailleurs que pour changer, améliorer notre monde, notre humanité dans leur ensemeble, votre création. Vous nous prenez un à un, vous ne faites pas du collectif, mais la somme des guérisons depuis « le paradis perdu » fait la vie éternelle. Passant au bord du lac de Galilé&e, il vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets : c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : ‘ Venez derrière moi, je ferai de vous des pêcheurs d’hommes ’. Aussitôt laissant là leurs filets, ils le suivirent. Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets. Jésus les apela aussittôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec ses ouvriers, ils partirent derrière lui. Les deux modes de lecture, « proclamation » et commentaire en assemblée liturgique, regard et parcours en solitude physique. Ce qui en sort et vient à nous est le plus souvent différent, les saillies, les lumières, les précisions sont autres. Maintenant, ce que je lis et vois. L’appel n’est pas consécutigfà un évnement particulier, il ne l’est pas forcément non plus d’une exhortation ou d’une prédication, ces futurs évangélisateurs sont rencontrés dans leur état professionnel et même du fait de cet état, qui se prête d’ailleurs à des comparaisons et paraboles dont l’Eglise ne s’est jamais écartée, qui la constituent même. Jésus voit, un par un, ceux qu’il appelle. Les identifie-t-il par leur nom, ou est-ce Marc ? et la reconstitution est-elle faite après coup. Spirituellement, la réponse est évidente. Leur vocation ne les fait pas changer d’orientation, il s’agit de pêcher. Ce qui change, c’est qu’ils suivent, c’est qu’ils partent derrière lui. Et aussitôt. Jésus leur est-il connu ? sans doute pour Jacques et Jean qui étaient de l’entourage du Baptiste. Inutile de broder. L’image saisit, Jésus passe, appelle, continue, ils suivent. Jésus les appelle et leur dit pourquoi, le chemin – celui du Christ – continue, la troupe, l’Eglise se forment, sans conversation, ni question. L’auteur de l’épître aux Hébreux identifie le Christ : l’appelle-t-il ainsi ? à vérifier. L’essentiel est ce qu’Il est : ce Fils … établi héritier de toutes choses et par qui Dieu a créé les mondes. Reflet resplendissant de la gloire du Père, expression parfaite de son être, ce Fils, qui porte toutes choses par sa parole puissante… La mûe du Nouveau Testament par rapport à celui des Hébreux et des Juifs, la mûe des évangiles commenté, propagé par les apôtres sont cette apparition de la Trinité et d’abord ces deux personnes, le Fils induisant une appellation décisive de Dieu, si rare auparavant ou ailleurs : le Père. – Je reste et vais demeurer, là, tranquille même si la journée aura ses mouvements et ses phases. Reflet resplendissant de la gloire du Père, expression parfaite de son être, Jésus passe et nous voit.

10 heures 53 + Le film d’hier soir, de et avec Nicolas CAGE… la moue unique du visage féminin, mais… la séduction, c’est d’être aimé. L’autre séduit quand il nous aime. Si souvent ces années-ci, la jeunesse regardée depuis la vieillesse, ou dans le vieillissement (les miens) : en envier la caractéristique ? elle commence. D’instinct et de situation. La vieillesse, le vieillissement en sont autant capabbles, mais il y faut art, volonté et grâce. Le supplément décisif (qualitativement) d’un tel commencement est alors sa profondeur, son universalité qui transforme tout notre être, chair et âme.

[1] - lettre aux Hébreux I 1 à 6 ; psaume XCVII ; évangile saint Marc I 14 à 20

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