jeudi 3 mars 2011

l'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus - textes du jour

Jeudi 3 Mars 2011


Prier… [1] Que la crainte du Seigneur saisisse la terre, que tremblent devant lui les habitants du monde ! Il parla, et ce qu’il dit exista ; il commanda, et ce qu’il dit survint. En ce sens, bien des miracles de Jésus, notamment les éléments domptés, sont la parabole de Dieu. Comment pouvons-nous n’être pas en communion avec les Juifs qui nous ont transmis la sagesse, l’expérience, l’intuition du psalmiste (le Christ récitait les psaumes) et avec les Musulmans dont le Livre fondateur a précisément si souvent cette génuflexion devant le Gtout-puissant et cette sainte crainte ? Le rassemblement des croyants : règlement dela question au Proche-Orient, relation pluraliste de toute religion et de tout rite avec la vie publique des sociétés et des Etats, autorité morale vis-à-vis de l’argent… les remèdes crèvent les yeux mais sont difficiles à mettre en œuvre, si nous ne commençons pas, nous les croyants. Jésus s’arrête et dit : ‘Appelez-le’. Le Christ, inlassablement, aura prêché que l’insistance de la supplication et de la prière (le juge et la veuve, la Cananéenne…) est efficace et atteint le cœur de Dieu. Beaucoup de gens l’interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle. Les dévôts et tout intégriste, garder pour soi ce qui ne peut que se communiquer. Il y a les accapareurs en économie politique, mais il y en a autant en spirituel. On appelle donc l’aveugle et on lui dit : ‘Confiance, lève-toi, il t’appelle’. Voilà une parole de disciple, d’apôtre, d’Eglise, de frère. Phrase parfaite, totale. L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus, au jugé. Il est resté près du Seigneur, admis manifestement à Le suivre et compté parmi les disciples puisque son nom – Bartimée – a été retenu. ‘Va, ta foi t‘a sauvé.’ Aussitôt l’homme se mit à voir et il suivait Jésus sur la route, laquelle allait vers Jérusalem et le Golgotha. Qui peut se rassasier de contempler la gloire de Dieu ?

[1] - Ben Sirac XLII 15 à 25 ; psaume XXXIII ; évangile selon saint Marc X 46 à 52

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