dimanche 24 avril 2011

et resurrexit tertia die - textes pour ce jour de Pâques 2011

mise en forme ultérieurement - distinction entre texte et commentaire

soir du dimanche de Pâques - 24 Avril 2011


Un retraité vieillissant avec parfois le souvenir de la jeunesse, de la beauté, de l’avenir, lui, des rencontres, des liaisons, une femme, épouse, mère, se sentant vieillir mais au sourire radieux par instants quand… une fillette merveilleusement personnelle, réactive, affectueuse, têtue, pieuse et dissipée… loin des types de société, tous trois, chiens, campagne, mer, arbres, les premiers iris, depuis longtemps glycines et lilas, les effraies au soir, les buses dans la journée, parfois un écureuil, un lapin traversant la voie rurale… les liturgies de la semaine Sainte, l’élévation… le Jeudi-Saint, dans un édifice vaste, tout le doyenné, quatre prêtres, le blanc ivoire, un diacre trop visible, trop jeune, trop conscient de sa beauté de visage et pas transparent à l’homélie abstraite sur l’amour trinitaire, mais les enfants, leur procession pour le reposoir, ce prêtre qui fut le numéro du diocèse qui s’asseoit non loin du Saint-Sacrement et veille… le Vendredi-Saint, s’agenouiller dans le silence pour baiser l’effigie, solitude et communion… tournis de la densité des textes et du retour au vécu quotidien ensuite… que vivè-je alors ? la ligurgie ou le quotidien ? … le Samedi-Saint, les lectures de l’Ancien Testament, tous nous descendons d’Abraham, la déferlante que j’entends de partout, blog. d’un neveu racontant un dîner d’expatriés et une conversation tombant sur l’immigration, l’affirmation qu’une nation ne se fait que contre un ami, voici donc l’Islam, échanges par courriel avec des démonstrateurs passionnants du négationnisme musulman et une invocation de Notre-Dame de la Victoire pour qu’elle ait raison de l’Islam et nous inspire de monter nos barrières, que le cardinal archevêque de Paris prenne le contre-pied du ministre de l’Intérieur sur-révélé depuis qu’il est ministre, et que le pape prêche l’accueil et la mansuétude ne prend pas sur ces passionnés qui me font penser aux Afrikaaner ou à ces Rhodésiens proclamant leur indépendance unilatéralement… une semaine Sainte que je vis, peuplé par la mémoire des miens qui nous ont précédés, par ces amis frères d’enfance qui entrèrent en religion, Jésuites, Franciscains, radieux puis quittèrent, juste avant le sacerdoce ou déjà ordonnés… à mesure que les jours ont passé, j’entrais dans la cour d’Anne, j’étais devant le prétoire, j’ai compté ceux qui étaient au pied du calvaire. Ce matin, la petite abbatiale millénaire, dernier vestige d’une des trois capitales portuaires de la Bretagne, l’estuaire devenu marais, la voûte en bois cirusé, chef d’œuvre de couleurs non-couleurs comme les vitraux de SOULAGES à Conques… notre vieil ami Joseph M., qui seconde pour doubler les messes d’une paroisse à l’autre notre cher Denis M. ; quatre vingt sept ans et quatre vingt… la preuve par la durée autant que la preuve par l’enfance. Notre fille à plusieurs moments, droite, debout à côté de lui. Une liturgie passionnée et passionnante par une telle prise à cœur du célébrant, notre fille observe que trois garçons servent au chœur, pourquoi pas de fille alors que Marie est au chemin de croix et au pied de la croix, elle a raison, son cierge a rallumé le cierge pascal, Joseph l’appelle à ses côtés. Le calice, le vin, les burettes ont été oubliés, on improvise et l’on s’amuse que la vie rende si concrète la célébration. Nous sommes congédiés après une nouvelle profession de foi, peuple de rois, de prophètes, de prêtres, et je viens – tandis qu’en hâte deux disciples rebroussent chemin d’Emmaüs vers Jérusalem – aux quatre évangiles de la résurrection, avec bonheur et reconnaissance. La mort nous voisine, notre fille observe un pendantif au cour de sa mère, je le porterai quand tu seras morte et je le donnerai à ma fille pour qu’elle le porte après moi. Elle a daté ma mort au 23 Juin 2012 avec légèreté, recule ce soir la date à 2018 ou 2014. Elle me dit à sa manière de n’être plus que présent. Elle voulait m’accompagner à l’office de nuit, à la veillée pascale, je lui ai dit de le désirer pour l’an prochain, en même temps qu’elle communiera enfin… du moins « officiellement », c’est-à-dire de la main du prêtre… laissez venir à moir les petits enfants… à côté de nous, une femme plutôt âgée, en compagnie d’une religieuse hors sa communauté, bougonne non sur les lacunes de la sacristie auxquelles j’ai suppléé avec joie, mais sur l’âge du prêtre, prenant sa manière de célébrer qui nous est familière, comme un signe excessif d’âge : pourtant le Canon entier et jusqu’à l’appel à communier, Joseph M. dit tout de mémoire, forme la ronde des enfants autour de l’autel avec lui… et n’appelle pas même à « l’échange d’un signe de paix » tant l’évidence pousse chacun à le donner et à le vivre… ce qui rend plus douloureux, en fin de cérémonie, le choc d’un refus (cette religieuse…) ou d’une rancune ou d’une souffrance intime telle que tout tiers, que tout autre est tenu pour ennemi, responsable, destructeur. Seul murmure mortifère de tous ces jours et soirs. En regard, que de sourires, que d’échanges avec acmée, cette jeune mère baptisant son second enfant après que le premier l’ait été au même autel et qu’elle se soit mariée dans la même : elle est enceinte du troisième, le visage, le couple seraient peut-être banaux en d’autres circonstances, j’ai donné le signal des applaudissements à l’italienne (les homélies de Paul VI à saint-Pierre rythmées, scandées par les applaudissements des fidèles…) qui ne se sont vraiment répandus qu’à l’écho que m’a aussitôt donné, Denis M. qui célébrait hier soir.
Selon saint Matthieu, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent visiter le sépulcre. Et voici qu’il se fit un grand tremblement de terre : l’Ange du Seigneur descendit du ciel et vint rouler la pierre, sur laquelle il s’assit. Ainsi, les « saintes femmes » assistent à l’événement quoiqu’il soit indicible et invisible : la pierre est roulée devant elles. A sa vue, les gardes tressaillirent d’effroi et devinrent comme morts. Message de l’ange : il n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit. Nous saluons aujourd’hui l’accomplissement des Ecritures, mais le premier prophète du Christ, c’est Jésus. Venez voir le lieu où il gisait et vite allez dire à ses disciples : ‘Il est ressuscité d’entre les morts et voilà qu’il vous précède, en Galilée ; c’est là que vous le verrez’… Quittant vite le tombreau, tout émues et pleines de joie, elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Cela devrait suffire… combinaison des hiérarques juifs : ils donnèrent aux soldats une forte somme d’argent, avec cette consigne : ‘Vous direz ceci : ses disciples sont venus de nuit et l’ont dérobé tandis que nous dormions’… pas mieux que les négationnistes de la résurrection, ni que les ingéniosités d’une non-mort, d’une substitution pour la mise en croix, etc… Et voici que Jésus vint à leur rencontre : ‘Je vous salue’, dit-il. Et elles de s’approcher et d’étreindre ses pieds en se prosternant devant lui. Alors Jésus leur dit : ‘Ne craignez point , allez annoncer à mes frères qu’ils doivent partir pour la Galilée et là ils me verront’. – Privilège chronologique de ces deux femmes, seules au pied de la croix, y étant restées donc jusqu’à la descente du corps, le soir venu. De leurs yeux, l’ouverture du tombeau et le Ressuscité. [1]
Selon Marc, quand le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé (elles sont ici trois) achetèrent des aromates pour aller oindre le corps. Et de grand matin, le premier jour de la semaine, elles vont à la tombe, le soleil étant levé. Les évangélistes, d’accord entre eux, sont précis. Elles se disaient entre elles : ‘Qui nous roulera la pierre hors de la porte du tombeau ?’ Et ayant levé les yeux, elles virent que la pierre avait été roulée de côté ; or, elle était fort grande. Etant entrées dans le tombeau, elles virent un jeune homme assis à droite, vêtu d’une robe blanche… Récits qui varient, elles n’ont pas vu rouler la pierre, l’ange n’est pas assis dessus, donc dehors, mais à l’intérieur. La suite en revanche ne varie pas : ne vous effrayez pas. C’est Jésus le Nazaréen que vous cherchez, le Crucifié : il est ressuscité, il n’est pas ici. Voici le lieu où on l’avait mis. Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit’. La référence de Jésus à lui-même, le rendez-vous en Galilée, Matthieu et Marc écrivent de même, avec la mention de Pierre, mais suivant celle de l’ensemble des disciples : délicatesse du chef des apôtres. L’ambiance esst cependant très différente : elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, parce qu’elle étaient toutes trenmblantes et hors d’elles-mêmes. Et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur. Ajout du secrétaire de Pierre : il apparut d’abord à Marie de Magdala dont il avait chassé sept démons. Celle-ci alla le rapporter à ceux qui avaient été ses compagnons et qui étaient dans le deuil et les armes. Et ceux-clo l’entendant dire qu’il vivait et qu’elle l’avait vu, ne la crurent pas. Idem pour les disciples revenant d’Emmaüs : ceux-là revinrent l’annoncer aux autres, mais on ne les crut pas non plus. [2] Matthieu rapporte joie et foi, Marc effroi et incrédulité. Les témoins sont les mêmes : les femmes qui avaient suivi Jésus jusqu’à la croix. L’ange est précurseur, le Christ confirme en personne.
Selon Luc, le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, elles allèrent à la tombe, portant les aromates qu’elles avaient préparées. Elles trouvèrent la pierre roulée devant le tombeau mais, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. On est dans le factuel, le silence, l’impersonnel. Et il advint comme elles en demeuraient perplexes que deux hommes se tinrent devant elles, en habit éblouissant. Et tandis que saises d’effroi, elles tenaient leur visage incliné vers le sol, ils leur dirent : ‘Pourquoi chezrchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici : mais il est ressuscité. Rappelez-vous comment il vous a parlé, quand il était encore en Galilée. Il fait, disait-il, que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et qu’il ressuscite le troisième jour.’ Et elles se rappelèrent sess paroles. Luc écrit de même la rencontre des deux disciples qui avaient quitté Jérusalem et, catéchisés par le Christ lui-même sans Le reconnaître, l’avaient prié de partager dîner et nuit, sans doute, dans l’auberge d’Emmaüs. Les femmes sont traitées en adultes, elles sont autant au fait de la prédication et des prophéties du Sauveur que les apôtres eux-mêmes. Elles ne reçoivent, dans cette version, aucune consigne, et l’ange s’est dédoublé. Elles ne rencontrent pas le Seigneur Lui-même. A leur retour du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres. C’étaient Marie de Magdala, Jeanne et Marie, mère de Jacques (trois donc, mais Salomé est substituée par Jeanne, jamais mentionnée ailleurs, je crois). Les autres femmes qui étaient avec elles le dirent aussi aux apôtres ; mais ces propos leur semblèrent du radotage, et ils ne les crurent pas. Groupe des femmes, sans doute dans leur rôle en s’étant rendues à la première heure, apprêter le corps mieux qu’au moment de la mise au tombeau. Groupe des hommes, les apôtres tous ensemble : incrédules. Pierre cependant partit et courut au tombeau. Mais se penchant, il ne voit que les linges. Et il s’en alla chez lui, tout surpris ce qui était arrivé. Initiative du chef, qui n’apporte aucune lumière de foi mais confirme l’état des lieux [3].

Jean confirme le rôle et la présence de Marie de Magdala mais met les hommes en scène, il est le seul des quatre évangélistes à être témoin oculaire. Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vient de bonne heure au tombeau, comme il faisait encore sombre, et elle aperçoit la pierre enlevée du tombeau. Elle court alors et vient trouver Simon-Pierre ainsi que l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leut dit :’On a enlevé le Seigneur du tombeau et nous ne savons pas où on l’a mis’. Sérieuse vaariante ; Marie Madeleine est seul, elle n’a rencontré ni un ange, ni le Seigneur, elle rend seulement compte de ce que le tombeau est vide ce qui provoque les deux disciples, sans doute intimes, Pierre dans la première partie de la Passion suit Jean puis prend peur, renie et disparaît. Les voici de nouveau ensemble, moment décisif. Pierre sortit ddonc, ainsi que l’autre disciple, et ils se rendirent au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble. L’autre disciple, plus rapide que Pierre, le devança à la course et arriva le premier au tombeau. Se penchant, il aperçoit les linges, gisant à terre ; pourtant il n’entra pas. Alors arrive aussi Simon-Pierre, qui le suivait ; il entra dans le tombeau ; et il voit les linges, gisant à terre, ainsi que le suaire qui avait recouvert sa tête ; non pas avec les linges, mais roulé à part dans un endroit. Alors entra aussi l’autre disciple, arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut. Profession de foi tout intérieure. Commentaire à la rédaction de l’évangile : En effet, ils ne savaient pas encore que, d’après l’Ecriture, il devait ressusciter d’entre les morts, Les disciples s’en retournèrent alors chez eux. A quoi donc a cru, croit Jean sur le moment ? Complètement décalée par rapport à la chronologie des évangiles synoptiques, la rencontre entre Marie Madeleine et le Christ n’a lieu qu’après le départ des hommes, qu’elle avait donc dû accompagner. Comme au soir du Vendredi Saint, elle reste sur place. Elle attend, elle est totalement présente. Elle n’est que cela, modèle de prière. Marie se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Or, tout en pleurant, elle se pencha vers l’intérieur du tombeau, et elle voit deux anges, en vêtements blancs, assis là où avait reposé le corps de Jésus, l’un à la tête et l’autre aux pieds. Manifestement, on est au plus près des faits, Marie-Madeleine (dont avec beaucoup d’intuition et de délicatesse, Marguerite YOURCENAR a imaginé une intense proximité avec Jean, le disciple que Jésus aimait : aucune rivalité pour l’amour ou l’exclusivité du Christ, alors qu’humainement… même si c’eût été fort complexe, et peut-être ce le fut) Marie-Madeleine a donc raconté à Jean ses deux moments aux tombeau. Dialogue avec les anges, puis elle se retourna, et elle voit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésuis lui dit : ‘Femme, pourquoi pleutes-tu ? Qui cherches-tu ?’. Le prenant pour le jardinier, elle lui dit : ‘Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je l’enlèverai’. Jésus lui dit : ‘Marie !’ La suite est intense, théologiquement, spirituellement, intimité et distance à la fois. Marie de Magdala vient annoncer aux disciples : ‘J’ai vu le Seigneur’… [4]. Confirmation de ce que seules les femmes ou Marie Madeleine en particulier a vu le Seigneur. Accord des quatre évangélistes sur le vide du tombeau. Accord aussi sur la date et l’heure de la première découverte de l’état des lieux. Un centre : le tombeau, un centre qui est vide. Mouvement d’allers et de retours, sans que soit précisé d’où partent les femmes et les disciples et où se retrouvent les uns et les autres. Apparition particulière. Rendez-vous en Galilée selon les synoptiques, prophétie de l’Ascension dans le texte de Jean., prophétie selon Jésus s’adressant à Marie, tandis que la prophétie de la Résurrection ne l’est pas. L’ensemble est factuel. L’habitude de la foi fait oublier l’énormité de la « chose » qu’au contraire de nous, ressentent les agnostiques ou les tenants d’une égale foi en Dieu mais pas en son Christ (Juifs et musulmans). Pour ces derniers, la résurrection de tous est un dogme partagé avec les chrétiens mais pas explicable, sinon par la miséricorde divine ou pour la nécessité du jugement « dernier ». Pour nous, la résurrection des morts, précisée comme « résurrection de la chair », tient à la résurrection de Jésus, premier né d’entre les morts.

Ce soir, cette nuit, le fait. Les disciples, alors gratifiés de rien mais avertis. Les saintes femmes, et insignement Marie Madeleine, voient Jésus à leur rencontre comme elles l’ont vu mourir. – Un retraité vieillissant hors société, peu d’ingrédient du bonheur : les apparences, y compris pour celui qui en est actuellement recouvert, sont trompeuses, le bonheur a duré, s’est approfondi pendant tout le Carême, a noué les gerbes de l’action de grâces, du bilan, d’une préparation à la mort, d’un renouvellement des certitudes du baptême, pour que tout se partage en famille, en Eglise, en paroisse, entre vivants et morts, correspondants et indifférents. Jeunesse du premier jour de Pâques, jeunesse de tous ceux qui y apportent le vêtement de chaque jour et y reçoivent cet habit éblouissant. Etonnement de Pâques, stupéfaction, perplexité, oeuvre de Dieu. Premier jour de la nouvelle Genèse, création qui recommence, la première, l’ancienne oubliée. L’aveugle, le paralytique, je bondis avec eux. Foi des Apôtres, foi de mes aimées, foi de ces prêtres en liturgie, leur vocation respective, nos étapes à chacun, résurrection renvoyant par anticipation à notre mort, et l’issue de celle-ci par ce que nous recevons aujourd’hui.

Liturgie de ce jour ? ou étape soudaine, pas définie, de la vie ? il n'y a plus d'attente, le présent entier est espérance, au-delà de tous sentiments, de toute sensation, sinon celle de la communion des saints, de la communion universelle : ne plus quitter le mystère. Et voici que Jésus vint à leur rencontre.


[1] - Matthieu XXVIII 1 à 10

[2] - Marc XVI 1 à 13

[3] - Luc XXIV 1 à 12

[4] - Jean XX 1 à 18 passim

Aucun commentaire: