jeudi 28 avril 2011

tout ce qui va son chemin - textes du jour

Jeudi (28 Avril) de Pâques 2011


Prier … [1] Dieu, qui donne force, sens et vérité à toute vie, prends-moi à pitié, ensemence-moi de ton énergie et de ton Esprit, par ton Fils, notre Christ, frère de tout homme. Comme ils en parlaient encore, lui-même était au milueu d’eux. Leçons de chacune des apparitions, valant pour aujourd’hui. Jésus nous apparaît, nous vient, nous est sensible – Fils de Dieu, Christ – dans nos échanges, dans nos dialogues, dans ce qui est, implicite, notre prière puisque nous entretenir les uns les autres sur la vie, c’est-à-dire sur l’amitié qui nous lie, sur nos envies mutuelles de nous donner les uns aux autres, de nous comprendre, de nous accompagner, c’est bien prier : Dieu est nerf, centre, ressort et aboutisseme,nt de toute existence. Les femmes au tombeau, les disciples marchant vers Emmaüs, les Onze au cénacle ou ailleurs… Dieu sensible, et pourtant non reconnaissable selon nos sens. Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. En logique et hors texte, c’est-à-dire hors sujet, l’incroyant a raison : résurrection, apparition ? fariboles ou explication toute simple : hallucination, whishfull thinking, reconstruction, rêve éveillé. Mais si l’on prend temps et peine (bien minimes) d’être, de bonne foi (c’est le cas de l’écrire), dans le texte… peut-on conclue qu’il ne s’agit que de constructions littéraires reconstituant quelque expérience collective périmée et douteuse ? Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous ? Autant que du manque de foi de ses contemporains et de leur hiérarchie (censément religieuse), Jésus s’étonne chroniquement d’être étonnant… Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit m’a pas de chair ni d’os, et vous constatez que j’en ai. Jésus, trivial, pour être à notre portée. La foi de Marie-Madeleine n’a besoin d’aucun support : c’est même le mouvement inverse, elle sait qu’elle peut étreindre, elle étreint avant tout dialogue. Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Le mutisme en nous d’être soudainement exaucés au cœur et dans l’abîme de notre désespoir. L’intimité faite, Jésus reprend, comme sur la route d’Emmaüs : rappelez-vous les paroles que je vous ai dites… c’est bien ce qui était annoncé par l’Ecriture… c’est vous qui en êtes les témoins. Et à terme, nous voilà… Convertissez-vous donc et revenez à Dieu pour que vos péchés soient effacés… C’est pour vous d’abord que Dieu a fait se lever son Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, en détournant chacun de vous de ses actions mauvaises.


Union de prière et de communion devant Dieu, depuis la tombe ou depuis cette table avec clavier et livret de chaque matin, union avec nos morts, avec nos vivants, ensevelissement et résurrection de toute prière.


[1] - Actes des Apôtres III 11 à 26 ; psaume VIII ; évangile selon saint Luc XXIV 35 à 48

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