vendredi 1 juillet 2011

le Seigneur fait mourir et vivre - textes du jour

Samedi 2 Juillet 2011



Prier donc… alors que je suis de plus en plus sensible à l’humanité du Christ, à l’homme Jésus, que je veux même approfondir ce comportement et cette nature fraternels mais parfaits, en écrire et l’étudier : l’homme accompli en Dieu et excellemment puisque Dieu-même …, il m’est fait remarquer que méditant la résurrection de Lazare, j’aurais donné à penser que Jésus pleure mais de joie parce que la résurrection, l’au-delà… de mémoire et de réalité du texte, j’ai médité le contraire : ces pleurs sont humains au point que c’est par pitié de ces deux femmes que Jésus ressuscite leur frère. Le plus souvent, c’est en réponse à un acte de foi ou pour se manifester Lui-même, que le Christ guérit, « opère ». Pour Lazare, c’est le sentiment le plus humain qui soit, qui Le pousse au plus éclatant miracle… Que de versions du Magnificat, il dut y en avoir une chez Marthe et Marie… celle d’Isaïe, différente de Samuel transcrivant la joie d’Anne exaucé, est mariale au possible, c’est la considération des biens les plus généraux et spirituels qui réjouit, mais ce n’est pas abstrait, car ce n’est pas de ces dons : votre descendance sera célèbe parmi les nations, et votre postérité au milieu des peuples, qu’Israël se réjouit, c’est de la perception de la miséricorrde, de la nature-même de Dieu que se réjouissent l’âme, l’être, le peuple comblés. Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m’a enveloppé du manteau de l’innocence, il m’a fait revêtir les vêtements du salut…,Marie, cœur immaculé, l’est par amour de Dieu, elle n’est pas supérieure à la moyenne humaine dans la compréhension des événements mais elle sait – grande expérience spirituelle – que ce qu’il lui échappe lui sera ensuite donné. Jésus perdu et retrouvé… En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant ton père et moi ! » - Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? c’est chez mon Père que je dois être. » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Et nous en profitons par Luc, les receuillant d’elle. Pour aller de la divinité du Christ à son humanité, et de son humanité à sa divinité, il nous faut – simplement – garder dans le cœur. Modèle aussi tranquille qu’achevé : sa mère, une femme, bénie entre toutes. Pas parce qu’elle a été sa mère. Mais parce que telle qu’elle était, elle a été choisie par Dieu pour lui être redevable de sa chair humain. – Je le dis mal, je le reçois fortement [1].

[1] - Isaïe LXI 9 à 11 ; cantique in 1er livre de Samuel II 1 à 7 passim ; évangile selon saint Luc II 41 à 51

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