samedi 16 juillet 2011

mon bien-aimé en qui j'ai mis toute ma joie - textes du jour

Samedi 16 Juillet 2011


Quand tout se crispe, il faut le déversement des réarrangements par les circonstances pour émerger de ce qui est pire que le désordre ou les obscurités : la perte de souplesse et l’unicité de point de vue. Si la société, le groupe, la communauté, la fratrie n’ont plus vers toi le mouvement dont tu meurs qu’ils ne l’aient pas, invente celui que peut-être ils attendent, même s’ils ne doivent pas t’en remercier ni même te confirmer que tu as réintroduit quelque chose quelque part. La liberté et l’amour n’ont pas toujours leur nom propre. – Un mariage… j’entends, ce qui est voir et le retiens pas la fin. Notre fille : je suis heureuse de ce mariage… Je suis contente qu’on soit de la famille de la mariée… J’aime la coiffure de la mariée. … Octogénaire, l’archevêque émérite du jeune Etat africain qui préside la liturgie et donne l’homélie, religieux : Le célibat consacré. Je le vis comme un manque, j’en souffre mais ce m’est constamment le mouvement, l’avancée, la poussée vers le Seigneur, et j’en suis heureux. Propos transcrit d’esprit et non de lettre, tandis que j’ai grâce en aparte de résumer mon propre parcours et de dire que mon mariage et le couple qu’il m’a été sur le tard de former, après tant de tâtons autour d’une éventuelle vocation religieuse ou sacerdotale, le prêtre me fait comprendre l’analogie des deux états de vie, puisque moi aussi je ne peux tenir sans Dieu, ressenti et vécu explicitement comme la force et le ressort de l’amour conjugal. … Le jeune animateur pour les enfants, chemise ouverte, petit galure, malette aux jeux de société et aux attrapes, guitare, savoir-faire et savoir-être, tous nos moins de dix ans suspendus à ses gestes et à ses initiatives, ensemble et chacun. Je le félicite, a-t-il des enfants. Effondrement intérieur, j’entends le cœur battre : un petit garçon de dix-huit mois, que j’élève seul, sa mère m’a quitté. – Jésus vivant parmi nous, expérimentant ce qui ne se crée pas, même de Dieu : les jeux de la liberté humaine, le péché, les manques, et cette avancée vers Lui qui est la première résurrection et dépend presque de nous, selon ce qu’en Sa créature Dieu a déposé d’initiative et de capacité de retour.Prier … donc, le maître de la moisson… [1] Les nations païennes mettent leur espoir en son nom. Pourtant, Jésus multipliant les miracles en même temps qu’il élude les pharisiens, défendit vivement de le faire connaître. Un Dieu sans réputation, et pourtant désigné de tant de manières ? Aux nations, il fera connaître le jugement. Un Dieu désigné par l’histoire, même si cet exode d’environ six cent mille sans compter les enfants, ne semble pas avoir été enregistré dans des annales de pays tiers dont l’Egypte. Ce fut une nuit de veille pour le Seigneur, quand il fit sortir d’Egypte le fils d’Irsaël. Ce doit être pour eux, de génération en génération, une nuit de veille en l’honneur du Seigneur. Veille, mémoire, guérisons personnelles, salut collectif, sollicitude précise de Dieu. L’éclat intime d’une discrétion, signe patent d’une présence. Le tohubohu de la Genèse… de nos époques… est un vide. On n’entendra pas sa voix sur les places publiques est un appel décisif.


[1] - Exode XII 37 à 42 ; psaume CXXXVI ; évangile selon saint Matthieu XII 14 à 21

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