dimanche 31 juillet 2011

tu ouvres ta main - textes du jour

Prier… [1] Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau ! … Jésus partit en barque pour un endroit désert, à l’écart… L’eau en miroir, le Christ et l’aube, l’eau en source, les lèvres qui s’ouvrent et donnent la parole, les lèvres qui s’ouvrent et reçoivent la giclée de l’eau. Contre-jours. L’image donnée à la foi, à l’espérance, à la charité qui est amour et plus, qui est preuve. Il prononça la bénédiction (comme à la Cène, ces bénédictions que plus personne ne dit, dans nos civilisations qui vont au désert, mais elles, c’est involontaire et pour rien) : il rompit les pains, il les donna aux discioles, et les disciples le donnèrent à la foule. Le pain qu’on ouvre à la main, le pain qui se donne, qui se passe, qui se mange. On ramassa douze paniers pleins. La satiété, l’abondance, le repos d’âme d’avoir le corps et la chair assurés et tranquilles. Comment cela avait-il commencé ? une exposition générale de la misère du monde. Une recherche, une attraction, un mouvement immense, déjà une prière. Une prière muette, intense : Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de pitié envers eux et guérit les infirmes. La journée dut y passer, quel dimanche pour celui qui était parti pour un endroit désert, à l’écart, prier, se reposer, quelqu’un l’accompagnant peut-être qui manoeuvra la barque, ou lui seul, partit en barque. Vers le « coin prière » que notre fille a été instruite (à l’école) à organiser-confectionner où qu’elle se trouve. Donnez-leur vous-même à manger. Notre tâche sur cette terre, nous n’y suffisons pas : dix tonnes de supplément alimentaire pour treize millions d’affamés en Afrique orientale, quand ce ne sont pas des produits à diluer… en période d’atroce sécheresse… Tous mangèrent à leur faim. … Mangez de bonnes choses, régalez-vous de viandes savoureuses ! Nous sommes faits, créés, consttiués pour le bonheur, non pour la famine, ou l’autisme. Prêtez l’oreille ! Venez àmoi ! Ecoutez, et vous vivrez. Le pain, l’écoute, la vie. Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Crhist notre Seigneur. Mouvements de foule, mouvement de mon âme, du sommeil au rêve, de l’éveil à la prière, au silence maintenant.


Demander, supplier, attendre, remercier, aimer. Tu leur donnes la nourriture en temps voulu. Tu ouvres ta main : tu rassasies avec bonté tout ce qui vit. Ainsi soit-il, pour nous tous. Moi en dernier si chacun peut être heureux, recevoir consciemment ou pas, le bonheur de l’espérance, de la foi, du partage.


La baie-fenêtre pas ouverte à temps, malgré mon pressentiment, un oiseau s’assomme et chute devant la vitre, j’en suis responsable. Pas pardonnable, sinon par cet oiseau-même que je prie ... en Dieu, seul refuge possible pour lui et pour ma culpabilité. Pénitence et rappel de ma précarité. Je ne fais pas le bien que je veux, dit l'Apôtre.


[1] - Isaïe LV 1 à 3 ; psaume CXLV ; Paul aux Romains VIII 35 à 39 passim ; évangile selon saint Matthieu XIV 13 à 21

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