mardi 2 août 2011

c'est vrai, Seigneur, mais justement ... - évangile du jour

Mercredi 3 Août 2011


Prier… [1] c’est le manque qui fait voir et comprendre, appeler. Le Nouveau Testament ne peut se lire qu’en perspective, la prédication entière du Christ s’appuie sur l’Ancien Testament qui en est le commentaire par anticipation. Les textes choisis par l’Eglise pour éclairer, chaque jour, une page d’évangile me manquent. Donc une païenne, mais le comportement que fréquemment rapportent les évangélistes : prière de demande, argumentation de la foi, ingéniosité chaque fois différente, diagnostic du Christ, le miracle, le souhait exaucé ne sont qu’en fin de séquence. Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! Chacun des miracles illustre la maxime du Christ à ses disciples, si vous aviez seulement une once de foi, cette montagne, etc… A l’heure, même sa fille fut guérie. La foi s’exprime, se dit, s’identifie même par la prière. Toute demande – sauf celle des places réclamées par la mère des « fils du tonnerre », Jacques et Jean – est légitime. Accessoirement, le barrage opéré par les disciples (les petits enfants empêchés d’accéder à Jésus) est noté : Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! La parabole de la veuve et du juge inique. Jésus en retrait, Dieu discret, ils sont rejoints, atteints par la foi humaine… Jésus s’était retiré vers la région de Tyr et de Sidon. La rencontre à mi-distance tant pour le Christ que pour la Cananéenne. La Palestine de l’époque, plus encore que celle d’aujourd’hui, kaléidoscope de peuples, de croyances, d’histoires, de traditions et d’aventures entremêlées inextricablement. Jésus est dedans, mobile et disponible. Miracles et prédications semblent occasionnels. En somme, il est au service de ses contemporains, il est serviteur.

[1] - évangile selon saint Matthieu XV 21 à 28

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