mercredi 24 août 2011

rassasie-nous de ton amour au matin - textes du jour

Jeudi 25 Août 2011


Prier…[1] dans la bourrasque, si forte, je n’ai pas prié. Je ne m’en suis rendu compte qu’ensuite, mais le fort d’une tempête n’est pas pendant qui n’est qu’un commencement ou un cri (d’alarme), il est ensuite. Le temps me sera donné toujours de prier tant que je suis en vie, aimé et aimant. Son maître viendra le jour où il ne l’attend pas et à l’heure qu’il n’a pas prévue : il se séparera de lui et le mettra parmi les hypocrites. Si souvent les paraboles mettant en scène, selon le Christ, un maître tout puissant et justicier, pas toujours compatissant (ce sont des paraboles sur le péché où l’acteur principal est le défaillant, moi, nous), montrent un retour du maître et non la vie quotidienne avec le maître. Une autre dimension que la nôtre, nous ne sommes pas habitués à la présence ni du maître, ni de Dieu, ni même de celles et ceux que nous aimons. Nous voyons et sentons si peu. Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos nos jours dans la joie et les chants. Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Et pourtant, si confiante, la prière du psalmiste avait commencé par la prise de conscience de notre néant – chemin sans aucun doute de notre présence à Dieu – : tu fais retourner l’homme à la poussière ; tu as dit « Retournez fils d’Adam ! ». A tes yeux, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit. Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse. Reviens Seigneur, pourquoi tarder ? Attitude que n’a pas eue le mauvais serviteur, et que valide Paul s’adressant à ses ouailles de la Grèce du nord : au milieu de toutes nos difficultés et de notre détresse, les nouvelles reçues à votre sujet nous ont réconfortés à cause de votre foi.

[1] - 1ère lettre de Paul aux Thessaloniciens III 7 à 13 ; psaume XC ; évangile selon saint Matthieu XXIV 42 à 51


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