jeudi 29 septembre 2011

dans notre légèreté, nous n'avons pas écouté sa voix - textes du jour

Vendredi 30 Septembre 2011


Prier…[1] apostrophes du Christ à des villes qui ne se convertissent pas, et spécialement à Capharnaüm où pourtant il réside si souvent et opère tant de miracles : et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! L’Apocalypse de Jean a de semblables envois. Qu’en déduire ? universalité de la rédemption et de sa dialectique, elle ne peut ni ne doit laisser personne, individus et collectivités, indfférentes. Appel à la conversion : aide-nous, Dieu notre sauveur, délivre-nous, efface nos fautes, pour la cause de ton nom ! … Chacun de nous, selon la pensée de son cœur mauvais, est allé servir des deux étrangers et faire ce qui est mal aux yeux du Seigneur notre Dieu. L’alternative , une relation à Dieu confiante, apaisée, permanente, dépendante et cependant libre : notre mouvement, ou bien une divagation selon notre nature limitée, traversée d’X tentations et perversités (des dieux étrangers) qui ne l’éprouve ? Combien je le ressens si souvent chaque jour, et quoi donc me retient, nous retient sur ces pentes suicidaires de l’égoisme, du jugement à l’emporte-pièce, du laisser-aller…Il y a certainement moins de catastrophes, de meurtres et dénis de la nature humaine, de notre respect mutuel, qu’il pourrait y avoir, tant nos pulsions et nos perversités vont à contre-courant de la générosité, de la tolérance. Obscurité insidieuse et trouble de la méchanceté. Depuis le jour où le Seigneur a fait sortir nos pères du pays d’Egypte jusqu’à ce jour, nous n’avons pas cessé de désobéir au Seigneur notre Dieu : dans notre légèreté, nous n’avons pas écouté sa voix. Et pourtant nous l’entendons. Prendre aujourd’hui, en chrétien, la sortie d’Egypte pour la mort et la résurrection du Christ, nous « tirant d’affaire », mais depuis… dans chacune de nos vies ? Nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu, qui nous disait de suivre les commandements du Seigneur qu’il nous avait mis sous les yeux. Commandements inscrits dans notre conscience, autant que la perversité et la désespérance ou le cynisme sont dans nos gènes.


[1] - Baruc I 15 à 22 ; psaume LXXIX ; évangile selon saint Luc X 13 à 16

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