dimanche 18 septembre 2011

la grandeur du Christ sera manifestée dans mon corps - textes du jour

Dimanche 18 Septembre 2011


Prier d’action de grâce, de vie qu’écoute et amour, d’équilibre et de sens qu’en émerveillement de ce qui – à l’improviste et sur si faible demande de notre part – nous est donné. Respect de ce que d’uatres me disent de leur existence, de leur vie et admiration pour leur tenue de route et leur vérité. Découverte par bribes de ce qui fait la beauté intense, intime de tant d’humains, de tant de vivants, combattant et recevant, tenant et avançant. Ce sont les personnes qui réparent la société. Mais dans chaque vie, le rythme d’ici la rencontre et selon beaucoup de rencontres [1]. Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse invoquer. Invoquez-le tant qu’il est proche. Que le méchant abandonne son chemin, ; et l’homme pervers, ses pensées ! Qu’il revienne vers le Seigneur, qui aura pitié de lui, vers notre Dieu, qui est riche en pardon. Parabole des ouvriers dne la onzième heure, connue comme cela. Lue et entendue à quelques-uns, autour de notre recteur, le Père MLP. Parabole qui est bien celle de la miséricorde, si elle étonne socialement, c’est que nous la résumons trop vite. Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon. Un texte multidimensionnel, la place publique, le maître, un rythme, le prix n’est convenu qu’avec les premiers, il donne aujourd’hui la mesure du prix auquel fut vendu Jésus par Judas : une trentaine de jours de travail, un mois, c’est dérisoire pour une vie humaine, pour notre rédemption, cela correspond au prix d’époque d’un esclave, Jésus esclave, peu de prix. La convention porte sur un maximum, elle n’est plus discutée aux embauches suivantes, elle ne sera plus qu’équitable : je vous donnerai ce qui est juste. Ceux de la dernière heure touchent donc, eux aussi, le maximum. Paradoxalement, on ne les entend pas remercier. Le dialogue fondateur se tient avec les premiers : ils pensaient recevoir davantage. Combien souvent le Christ nous dissuade de nous comparer aux autres dans le regard qu’il a sur nous. Lui qui sortit au petit jour pour embaucher… il se mit d’accord … il les envoya… il en vit d’autres … il leur dit… il sortit de nouveau… il sortit encore, en trouva d’autres et leur dit… Un Dieu actif, un hyperDieu… Le scenario ne décrit pas la vigne ni les hommes au travail, il porte uniquement sur une relation à Dieu, sur les multiples embauches, sur une justice acceptant nos fondements, nos usages, nos contrats, la société que nous avons édifié et qui progressivement subjugue tout. La vigne, ni le champ de blé, ni la pêche. C’est-à-dire un ensemble vivant et solidaire, prolongeant tant d’autres paraboles sur les vignerons homicides ou la vigne avec ses sarments. Leçon spécifique, quoique chaque parabole ait son tréfonds biologique, sa part d’intervention humaine et son sens spirituel. Enfin, les heures du jour, celles de la vie. Et toujours le Royaume des cieux qui n’est pas un lieu, mais se compare bien mieux à une personne. Une personne qui va au-devant de nous et là où nous sommes : à chercher là, sur la place, sans travail. Richesse de ces textes aujourd’hui, trois itinéraires, un Dieu tout autre parce qu’il n’est que miséricorde, insiste Isaïe. La réponse de l’homme, intensément appelé et instrumenté amoureusement par Dieu, se dépassant d’une façon inouïe relativement à ses propres références : je me sens pris entre les deux : je voudrais bien partir pour être avec le Christ, car c’est bien cela le meilleur, mais, à cause, de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire. … Paul. Le détail des comportements des deux « parties », Dieu et les hommes, cette parabole-ci.


[1] - Isaïe LV 6 à 9 ; psaume CLV ; Paul aux Philippiens I 20 à 27 ; évangile selon saint Matthieu XX 1 à 16

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