jeudi 26 janvier 2012

mon enfant bien-aimé - textes du jour

Jeudi 26 Janvier 2012


Prier… [1] la transmission de la foi, la filiation spirituelle, l’affection et la responsabilité, le pari de la vie par cette transmission, l’Esprit Saint faisant en fait tout le travail, nos paroles et nos écrits ne sont qu’un truchement parmi d’autres, au mieux une mise en présence, une introduction tout humaine à Dieu, un témoignage tremblant. C’est ce qu’il se passe dans le cœur de notre fille à qui nous avons proposé et continuons de proposer la relation à Dieu, par Jésus, son Fils, qui est efficace et compte pour la suite. Paul à ses deux jeunes disciples, selon les textes d’aujourd’hui. A Tite, je m’appuie sur l’espérance de la vie éternelle promise depuis toujours par Dieu qui ne ment pas ; au temps fixé, il a manifesté sa parole dans le message qui m’a été confié par ordre de Dieu notre Sauveur… et à Timothée, je te souhaite à toi, Timothée, mon enfant bien-aimé, grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur…Je le prie sans cesse, nuit et jour, en me souvenant de toi. Je n’oublie pas tes larmes, et j’ai un très vif désir de te revoir pour être rempli de joie. J’évoque le souvenir de ta foi sincère : c’était celle de Loïs, ta grand-mère, et de ta mère Eunikè, et je sui convaincu que c’est la même foi qui t’anime aussi. Familles chrétiennes… mission des uns auprès des autres, débordement de la tendresse… une stabilité du cœur qu’induit sans doute celle du séjour que recommande le Christ à ses disciples, s’ils sont reçus : restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous servira, car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. L’évangile, sa transmission sont un travail, au sens le plus élevé du mot. Et il a habité parmi nous. Jésus aussi a été stable, dans son incarnation. Insistance aussi bien de Paul que de Jésus sur le vœu de paix, familles des peuples [2]. La foi met en ordre, c’est bien au-delà de la psychologie ou du repos de l’âme. C’est l’établissement ou le retour dans l’ordre naturel, celui de la Création, celui de la Vie éternelle.


[1] - Paul à Tite I 1 à 5 ; 2ème lettre de Paul à Timothée I 1 à 8 ; psaume XCVI ; évangile selon saint Luc X 1 à 9

[2] - Si à la suite d’Israël, incitées par lui, les nations proclamaient le règne de Dieu, alors le monde connaîtrait la félicité ternelle, grâce à la justice et à la droiture. « Les cieux se réjouiront, la terre exultera, la mer mugira ». Ce seea l’ère messianique où on entonnera un chant nouveau. Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit.

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