jeudi 19 janvier 2012

pour que je marche à la face de Dieu dans la lumière des vivants - textes du jour

Jeudi 19 Janvier 2012


Retour de la lectio divina au presbytère de Surzur, hier, horaire décalé sans que je le sache et voiture laissé au garage, ne pas déranger ma chère femme : à pied, une grande heure, de la nuit venant puis tombante à la nuit noire. Marcher dans l’obscurité : quatre-cinq véhicules me doublant ou me croisant, un seul s’arrête et m’interroge, de l’aide. Echarpe blanche, mais anorak noir ; je ne suis guière visible. Luisance de la chaussée, sol inégal, quelques buses, rares, ou chouettes et effraies, se levant à mon passahe. Ni dialogue intérieur, ni prière, j’étais imbibé de nuit et de paysage de mémoire. Les voisinages éclairés sans que personne ne se distingue dans les intérieurs depuis les fenêtres et portes-fenêtres. Le brouillard encore haut, la mer indiscernable, les pentes sont ce qui se ressent le plus, la montée surtout. – Prier ce matin…en continuité avec tout et tous. Ouvert, que je lirai mieux ce soir ou demain, Porta fidei (lettre aapostolique par laquelle est promulguée l’année de la foi, le 11 Octobre 2011). J’ai été frappé par la définition du catéchisme, un ensemble vivant et se développant, s’attestant ainsi par lui-même : ici , en effet, émerge la richesse de l’enseigement que l’Eglise a accueilli, gardé et offert au cours de ses deux mille ans d’histoire. De la Sainte Ecriture aux Pères de l’Eglise, des Maîtres de théologie aux Saints qui ont ytraversé les siècles, le Catéchisme offre une mémoire permanente des nombreuses façons dont l’Eglise a médité sur la foi et produit un progrès dans la doctrine pour donner certitude aux croyants dans leur vie de foi. On ne peut être plus dynamique ni encourager davantage la participation de tous à l’approfondissement et en l’énoncé, chaque fois en langue et pensée contemporaines, ce qui nous fonde, découvert ou reçu… Que peuvent sur moi des humains ? Plus rien ne me fait peur ! Car tu m’as délivré de la mort et tu préserves mes pieds de la chute, pour que je marche à la face de Dieu dans la lumière des vivants. [1] Prix de la vie… discussion entre Saul et son fils Jonathan. Saül regardait David d’un œil envieux. Saül dit à Jonathan son fils et à tous ses gens sa volonté de faire mourir David. Mais Jonathan fils ed Saül aimait beaucoup David… Pourquoi donc commettre un crime contre la vie d’un homme innocent, en faisant mourir David, sans motif ? Les deux données antagonistes dabs l’âme et les relations humaines, « faiseuses » de guerres, crimes, actes de barbarie et aussi de salut et de sourir : la jalousie, l’amitié. Mais le maître aussi bien de ces sentiments que des faits… Jésus pressé par les foules au point de ne pouvoir se dégager qu’en prenant le large… par le lac pour qu’il ne soit pas écrasé par la foule, car il avait fait beaucoup de guérison, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal, se précipitaient sur lui pour le toucher. La prière nous fait toucher, et plus encore : être touché. Elle est action divine en nous. Elle provoque la révélation, l’identification de Celui vers qui, tout humainement, nous sommes allés, venus : Tu es le Fils de Dieu ! [2]


[2] - 1er Samuel XVIII 6 à 9 & XIX 1 à 7 ; psaume LVI ; évangile selon saint Marc III 7 à 12


[1] - … remplace des caractères hébreux dont mon clavier ne dispose pas Tout comme d’autres titres, celui qui ouvre ce psaume est difficilement traduisible et compréhensible. En dehors du premier mot, il est formé de deux expressions… et… Nous nous en tiendrons aux explications traditionnelles. Rachi : Ebn pays Philistin, David se trouve « loin » de chez lui (…), impuissant comme « une colombe muette » (….). … signifie : ce psaume est aussi pour David que de « l’or fin ». Il a été composé quand David avait été capturé par Akhich, roi Philistin (I Sam. 21). Dans cette situation particulièrement critique et dangereuse, David demande à Dieu de le prendre en ptitié car il est aux prises avec de puissants ennemis. L’art du psalimiste consiste, ici aussi, à faire abstraction totale des circonstances qui sont à l’origine de cette composition pour qu’elle puisse servir pour tout autre événement semblable, en tout temps, en tout lieu. Dans un style coloré et varié, il invite Dieu à tenir compte de ses souffrances : « Tiens compte de mes larmes dans ta cruche » (verset 9). A la fin du psaume, il dit à nouveau sa confiance inébranlable en Dieu, à qui il adresse ses louanges et promet de s’acquitter de ses vœux, afin de marcher devant lui « à la lumière de la vie » (…).. – Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit.

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