samedi 14 janvier 2012

ta présence l'emplit de joie - textes du jour

Samedi 14 Janvier 2012


Prier … [1] réédition de l’épisode du paralytique. Toujours les détracteurs, se fondant sur une idée a priori et de Dieu et de la société, ces préjugés vont ensemble, encore aujourd’hui. Face à eux, Jésus accueillant. Comme Jésus était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples car il y avait beaucoup de monde. Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi… La table ouverte, l’accueil, l’écoute, la divination… Jésus qui avait entendu leur déclarait… Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs… Le Christ donne raison et tort à la fois à ses ennemis mortels. Raison car il sait bien avec qui il passe sa vie, son temps, ses repas : pas d’illusion sur l’humanité, sur ses disciples, sur l’état calamiteux de ses contemporains, de l’humanité, les pécheurs, mais tort évidemment puisque c’est précisément les pécheurs qu’il a en prédilection. Le choix de Saül, la mission, le péché. Dieu fait avec nous… et peut faire de nous… le meilleur, en tout cas des femmes, des hommes, des enfants, des vieillards, l’arche de Noë entière pour l’accompgner et prendre avec Lui nos repas… Ta présence l’emplit de joie ![2]

[1] - 1er Samuel IX 1 à 19 passim & X 1 ; psaume XXI ; évangile selon saint Marc II 13 à 17

[2] - Le roi d’Israël est décrit ici dans toute sa splendeur, incarnant l’idéal monarchique selon la Tora, comblé de la générosité divine, victorieux de ses ennemis, entièrement confiant et fidèle à son message. Cette représentation idéalisée a fait dire à nos sages qu’il s’agit du roi-messie des temps futurs. On relèvera en effet le style lyrique et triomphant de ces 14 versets. – Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit. Le livre de Samuel montre que Dieu n’est pas a priori favorable à un monarque pour le pouvoir temporel : description de toutes les exactions et des abus de celui qui en exercerait les fonctions. L’énigme d’Israël, l’unique, en tant que peuple choisi et élu, est de n’avoir pas reconnu ce Messie. Quant à l’Etat d’Israël, l’énigme n’existe pas, mais l’interrogation et le bon sens : comment infliger à autrui ce qu’à juste titre on déplore d’avoir atrocement souffert, encore de mémoire d’homme, et comment persister à s’appuyer uniquement sur la force pour s’insérer au milieu de peuples renforcés chaque année dans leur frustration et leur haine…

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