mercredi 4 janvier 2012

venez et vous verrez - textes du jour

Mercredi 4 Janvier 2012


Ce que je vis … Une des clés de la station debout et de la marche à pied est la charge d’âme (singulier et pluriel à la fois). L’identité n’est pas soi mais soi révélé par les circonstances et notre manière d’y faire face… cela vaut autant pour une personne, qu’un groupe, qu’un peuple. Prier… il vient pour gouverner la terre, pour gouverner le monde avec justice et les peuples avec droiture [1], quel programme pour une gouvernance mondiale. La démocratie n’y est pas, apparemment, parce que l’homme est promis à la participation divine et parce que les commandements sont parfaits par eux-mêmes. Qu’enfin, c’est moins un présent statique et s’imposant qu’il convient de « gérer » mais une orientation à prendre vers le bien suprême, la vie éternelle. L’accessoire et les moyens se déduisent de l’essentiel et de la fin. La dychotomie gouvernants-gouvernés n’existe pas dans l’économie du salut. A contrario, celui qui ne vit pas selon la justice, n’appartient pas à Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère. Les disciples se gagnent à Jésus, selon saint Jean, en cela très différent des relations que donnent les synoptiques : les uns par les autres, le Précurseur tout naturellement inspire ses deux principaux disiciples en leur désignant celui qui a été sa raison d’être : Voici l’Agneau de Dieu. Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus. André amène Simon-Pierre. Les attitudes des premiers disciples et celle de Jésus sont particulières à chacun. Que cherchez-vous ? Où demeures-tu ? Venez et vous verrez. Ni Jean Baptiste ni Jésus ne contraignent. Ce sont des propositions. En revanche, d’homme à homme, entre frères, d’André à Simon, c’est déjà une transmission de la foi. Nous avons trouvé le Messie. Ils le cherchaient donc, la désignation par le Baptiste suffit aux premiers, quant à Simon, qui en dira tant et bien vite, il est muet : Jésus posa son regard sur lui et dit… Baptême, s’il en est : Tu t’appelleras Pierre. [2]Dans ces textes – aujourd’hui – impression forte que Dieu s’occupe de tout et répond de la situation, de nous tous : humanité en déshérence ou en recherche, on passe la main… heureusement et enfin.


[1] - Avec ce psaume, on comprend que le salut d’Israël n’est pas un simple événement national, mais e prélude à la rédemption cosmique, englobant l’univers entier. La manifestation de cette providence provoque les « applaudissements des fleuves », le « rugissement de la mer » et le « chant des montagnes ». Là aussi le roi Dieu est acclamé aux sons du chofar et des trompettes.Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit. Ce psaume ne doit pas se lire d’une traite, une acclamation universelle pour un seigneur universel a ses temps, ses images, ses modulations. L’Eglise catholique a le proposant plusieurs jours de suite en séquences redécoupées a raison : texte à découvrir

[2] - 1ère lettre de Jean III 7 à 10 ; psaume XCVIII ; évangile selon saint Jean I 35 à 42

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