lundi 13 février 2012

qu'il demande avec foi, sans la moindre hésitation - textes du jour

Lundi 13 Février 2012


Prier…[1] qu’il demande avec foi, sans la moindre hésitation, car celui qui hésite est semblable au va-et-vient des flots de la mer agités par le vent. Qu’il ne s’imagine pas, cet homme-là, qu’il recevra du Seigneur quoi que ce soit, s’il est partagé, instable dans tout ce qu’il fait. L’apôtre Jacques, le plus pasteur et psychologue des Apôtres. L’épreuve, qui vérifie la qualité de votre foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite. Ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien. Jésus, l’homme parfait puisqu’il est Dieu, laisse tomber ses contradicteurs : « pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. » Puis il les quitta, remonta en barque et il partit vers l’autre rive. Des générations d’attente et celle qui aurait dû être comblée, ne voit rien, ne discerne rien, n’entend rien et détruit ! ce qu’elle peut détruire puisque le Christ, homme, est mort, mais Dieu fait homme est ressuscité. Quant à nous… avant d’avoir souffert, je m’égarais… c’est pour mon bien que j’ai souffert… [2] Inutile évidemment de la rechercher ou de l’infliger « à plaisir, la condition humaine, notre condition à tous est prodigue de souffrance et de contradiction. Notre « configuration » au Chrit ne se fait pas à volonté, la nôtre, et à volonté de souffrir. Jésus n’a pas cherché sa propre souffrance. Les foules de son temps l’ont ému et donc fait souffrir de pitié et de compassion, ses contradicteurs : les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus : pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient un signe venant du ciel. Ils font souffrir le Christ jusqu’à l’exaspération et à la colère. Non ! la « configuraion » au Christ, son imitation sont dans ma docilité à son inspiration, dans ma foi, notre foi à tous, même incroyants, surtout « incroyants », dans la condition humaine chemin de bonheur, de rédemption, de l’aventure d’amour, de rencontre des vérités que sont le bien et le mal. Maintenant, j’observe tes ordres. Toi, tu es bon, tu fais du bien : apprends-moi tes commandements… mon bonheur, c’est la loi de ta bouche… tu es fidèle quand tu m’éprouves. Que j’aie pour consolation ton amour selon tes promesses à ton serviteur. Amen… mes frères, quand vous butez sur toute sorte d’épreuves, pensez que c’est une grande joie. Comme presque toujours, les textes proposés ce matin me rejoignent exactement à l’endroit où je me trouvais en allant vers eux.


[1] - lettre de Jacques I 1 à 11 ; psaume CXIX ; évangile selon saint Marc VIII 11 à 13

[2] - TétL’auteur apprécie, dns cette lettre, le bien que Dieu a fait à son égard, la saveur des mitsvot ; il dit combien Dieu est bon et bienfaisant et que même ses propres souffrances lui sont bénéfiques puisqu’elles l’incident à plus d’attention dans l’étude des dogmes de Dieu. Il termine en scandant : « la Tora vaut plus que des milliers d’or et d’argent »
YoudL’idée du Dieu bienfaiteur est prolongée ici. Dieu a donné à l’homme la possibilité de comprendre ses lois et d’être pur ; celui qui craint Dieu peut souffrir, mais il reconnaît dans ses souffrances la main de Dieu et cela le renforce dans ses convictions et ses espérances. Il trouve sa consolation dans l’étude de la Tora, et dans le sentiment de ne pas être seul, mais au milieu de l’assemblée des craignants Dieu. Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit.

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